Des responsables et experts internationaux se retrouvent à partir de mardi à Paris pour faire avancer la lutte contre le paludisme, une maladie parasitaire qui fait plus d'un million de morts par an. Selon la nouvelle carte mondiale du paludisme, si 2,37 milliards de personnes risquent de contracter la maladie, près d'un milliard d'entre elles vivent dans des régions où ce risque est devenu très faible. Le paludisme, dû à un parasite transmis par un moustique, l'anophèle femelle, touche chaque année plus de 500 millions de personnes et en tue, selon les estimations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus d'un million, pour la grande majorité en Afrique subsaharienne. C'est dans cette région la première cause de mortalité des enfants de moins de 5 ans. Les moustiquaires imprégnées de répulsif sont efficaces, mais leur distribution reste insuffisante et leur durée de vie n'est que de cinq ans. La mise au point d'un vaccin ne devrait pas aboutir avant plusieurs années. rappelons que le secrétaire général de l'ONU, Ban ki Moon, avait aussi lancé en avril un plan visant à mettre fin en moins de 1 000 jours à l'hécatombe en Afrique.