Après avoir décroché le 14e titre de champion d'Algérie avec la JS Kabylie, l'entraîneur Moussa Saïb, a fini par quitter le club malgré le vœu du président Hannachi de vouloir continuer l'aventure ensemble et assurer une stabilité à l'équipe. Ayant vécu une grosse pression, Saïb, qui avait émis le vœu à plusieurs reprises de quitter la JSK, voulait goûter à un autre challenge, pourquoi pas à l'étranger où le club saoudien d'Al-Watani lui a proposé un contrat mirobolant. Pour le remplacer, Hannachi a exploité quelques pistes avant de jeter son dévolu sur le Roumain Alexandru Moldovan, sur proposition et conseil de Mahieddine Khalef. Et voilà que l'ex-coach du Raja Casablanca, entre autres, embarqué avec le club phare de la Kabylie pour un challenge important celui de maintenir la barre haute puisque le club a terminé champion, et plus si affinités, comme on dit. Quelques jours seulement après la reprise au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, où il a découvert la chaleur estivale de cette ville, Moldovan a vu son équipe tenue en échec à domicile (1 à 1) par les Astres de Douala, en huitièmes de finale aller de la Coupe de la CAF, compétition dans laquelle la JSK a été versée après son élimination en Ligue des champions africaine. Déjà sous pression, Moldovan parvient tout de même à fructifier le stage de préparation qui s'est déroulé à Casablanca avant d'aller arracher une belle qualification à Douala même (1 à 0). La confiance revient alors dans le camp kabyle et la Coupe de la CAF devient un objectif pour le club qui jouera dans le groupe B avec l'Espérance de Tunis, l'Asanti Kotoko et El-Merrikh. Ces dernières années, mis à part Jean-Yves Chay qui a marqué de son empreinte le club du Djurdjura, tous les entraîneurs étrangers qui sont passés en Kabylie n'ont pas fait long feu. Et Moldovan ne dérogera pas à la règle puisqu'il décidera de claquer la porte à la suite de l'affaire du gardien Chaouchi qui a eu maille à partir avec son entraîneur, mais qui n'a pas été inquiété par la direction du club. Moldovan, qui venait de découvrir un côté de l'environnement du football algérien et effrayé par les attentats terroristes qui ont eu pour objet la ville de Tizi Ouzou, quitte la JSK à quatre jours de la reprise du championnat. C'est Rahmouni, l'adjoint, qui assurera l'entame de la compétition contre le NAHD (0 à 0), avant que le président Hannachi ne fasse appel à Younès Ifticène pour reprendre les rênes techniques de l'équipe phare de la Kabylie.