n Un peu plus de lucidité et de bonne gestion aurait pu être salutaire pour les étudiants en leur évitant le calvaire durant ce ramadan au niveau des facultés et cités universitaires. Si les responsables du secteur avaient programmé les examens de rattrapage à la fin juin ou au début du mois de juillet passés, les étudiants auraient passé ce mois de carême tranquillement chez eux. Et même du côté de la préparation et de l'assimilation, le jeûne est défavorable à une bonne révision et, par conséquent, à de bons résultats. Rappelons que les organisations et comités estudiantins avaient demandé, au cours du précédent exercice, de programmer les examens de rattrapage en juillet, mais leurs doléances n'ont pas trouvé une oreille attentive auprès des responsables. «Il était clair dès le début que le mois de septembre allait coïncider avec le début du mois sacré de ramadan, mais ils n'ont rien fait en notre faveur. Parce que leurs enfants sont à l'abri.», lance un groupe d'étudiants en philosophie. Nos interlocuteurs ne s'attendent pas à réaliser des résultats leur permettant de passer au palier supérieur dans de telles conditions. Ils espèrent que les enseignants seront indulgents dans les corrections, «ils doivent comprendre notre situation. Nous allons insister auprès d'eux pour qu'ils soient plus cléments», affirment-ils.