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Suspense
J'ai peur dans le noir (2e partie)
Publié dans Info Soir le 25 - 09 - 2008

Résumé de la 1re partie n Amélia est enfermée dans un souterrain abandonné qui avait servi autrefois de refuge aux habitants de la région, contre les cyclones et les rigueurs de l'hiver...
Là où elle était, on y voyait, au moins. Elle s'estimait capable de faire face à pratiquement n'importe quoi du moment qu'il y aurait ne fût-ce qu'une faible lueur. Ce qu'elle redoutait plus que tout, c'était l'obscurité totale.
Amelia s'avança avec effort, jusqu'à poser la main gauche sur l'accoudoir argenté du fauteuil le plus proche. Un miroir tordu et complètement craquelé était accroché derrière. En le regardant, elle s'y vit. En observatrice distante, elle engloba d'un regard ses propres yeux marron, écarquillés, le désordre de ses cheveux courts, bruns et bouclés, les auréoles de transpiration sur son tee-shirt rouge et les traînées de terre sur son jean, et songea : «J'ai l'air terrorisée.» Démontée par l'évidence visuelle de sa peur, Amelia jeta un regard devant elle, vers la pénombre plus épaisse qui régnait au fond de la boutique. Les formes se précisant, elle se rendit compte qu'il y avait un troisième fauteuil, et quelqu'un assis dedans.
— Oh… Vous êtes là ! s'exclama-t-elle.
Plusieurs événements parurent alors se produire : en même temps.
Assez près maintenant du dernier fauteuil pour voir qui l'occupait, Amelia se sentit soudain glacée jusqu'aux os. Un mort. A la vue de ses yeux démesurément agrandis, elle fut submergée par une tristesse si inattendue que le choc de cette découverte passa au second plan.
En jetant un bref regard au miroir qui se trouvait derrière le troisième fauteuil, elle aperçut le visage d'un autre homme dans l'entrée, derrière elle, et – reconnaissante – le reconnut, lui aussi.
— Regardez ! s'écria-t-elle, en se retournant vivement vers lui. Oh, regardez ce qui s'est passé...
Mais déjà, au lieu d'avancer pour la rejoindre, il tendait la main et tirait d'un geste brutal sur le cordon qui commandait l'éclairage de fortune.
— Non ! Je vous en supplie, non !
Clouée dans une obscurité totale, sous la ville de Spale, Amelia ne vit pas la porte se refermer. Mais elle l'entendit claquer avec un bruit sourd, et elle entendit l'affreux raclement de la longue barre de bois avec laquelle on la bloquait.
Et elle entendit son propre hurlement.
Seigneur, quelle idiote elle avait été !
Mardi 16 septembre
— Les villes fantômes du Kansas ?
A New York, dans le bureau du directeur de l'American Times, Amelia Blaney avait plaqué la paume de sa main gauche sur sa joue et sa tempe, comme pour dégager son oreille. Ce geste spontané voulait indiquer, de façon humoristique, que certainement elle n'avait pas bien compris son patron. Son expression disait que ce n'était pas possible, qu'elle avait mal entendu.
Dan Hale salua son humour d'un sourire en coin, mais il ne répondit pas : «Je plaisantais.» Il insista, au contraire, avec une sorte de hargne :
— C'est le mot de fantôme, de ville ou de Kansas qui vous dérange, Amelia ? (à suivre...)


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