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Suspense
J'ai peur dans le noir (4e partie)
Publié dans Info Soir le 28 - 09 - 2008

Résumé de la 3e partie n Malgré sa crainte du noir, Amélia, journaliste de son état, se voit confier par son patron Dan, la mission d'explorer le souterrain de la ville du Kansas...
Et Amelia de risquer un sourire à l'adresse de son patron, en sachant qu'il devait plutôt ressembler à une grimace. Une grimace de tête de mort.
Dan n'eut pas l'air de le remarquer. Ce qu'il dit alors parut à Amelia complètement hors sujet :
— Vous adorez les animaux, n'est-ce pas ?
Surprise par ce brusque passage des fantômes aux animaux, et déconcertée par cette question directe, Amelia répondit prudemment : «Oui». Elle s'étonnait que Dan connaisse sa passion pour les bêtes. Elle se dit que son dossier d'étudiante mentionnait sans doute son flirt de courte durée avec l'école vétérinaire avant qu'elle n'entreprenne des études de journalisme. Elle espérait qu'il n'y était fait aucune allusion à la fin tragique et désastreuse de ce flirt. Amelia avait ses propres fantômes, et elle aurait détesté qu'un quelconque reporter, comme elle, s'avise d'y fourrer son nez.
— C'est bien ce que je pensais, reprit Dan.
Il parlait maintenant à toute allure, et elle comprit que c'était à prendre ou à laisser. Elle irait dans le Kansas.
C'est pour ça que je vous ai réservé une chambre à l'Auberge Serengheti.
Amelia faillit se frapper la tête une deuxième fois.
Elle demanda, incrédule :
— Où ça ?
— L'auberge se trouve au milieu d'une réserve d'animaux exotiques, poursuivit-il, ce qui ne fit qu'accroître la surprise de la jeune fille. Chameaux, lamas, girafes. Autruches, élans, kangourous... Le propriétaire est un vétérinaire.
Eh bien, voilà un sujet d'article, murmura-t-elle, puis elle rougit, car il l'avait entendue.
Bon sang, elle ne pouvait tout de même pas s'empêcher de réagir ! Une réserve d'animaux exotiques ? Au Kansas ? Etait-ce possible ? Et dans ce cas, pourrait-elle voir ces animaux, les toucher, peut-être ? Aussi invraisemblable qu'il y paraisse, Amelia sentit que cette proposition commençait à lui plaire.
— Non. (Le ton du patron était agacé, sarcastique.) Ce n'est pas le sujet. Le sujet, ce sont les villes fantômes qui vous le fourniront. Ne l'oubliez pas.
Ces mots la ramenèrent brutalement à la réalité, et à ses craintes.
L'obscurité faisait vraiment peur à Amelia, quelque part tout au fond d'elle-même, dans un repli obscur de son âme. Mais celui qui se tenait en face d'elle lui faisait peur aussi, et plus directement : au niveau de son portefeuille. Elle n'était qu'une débutante et avait des dettes d'études à rembourser. Elle ne pouvait pas se permettre de se défiler, simplement parce qu'une commande d'article ne lui plaisait pas. Elle n'avait pas besoin de regarder aux murs du bureau pour se rappeler à quel point l'opinion de cet homme comptait, pour elle, pour la ville, pour le monde. (à suivre...)


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