Compte tenu de la dangerosité de l'axe routier Boudouaou - Keddara, précisément au niveau du lieudit Abbouda, réputé pour avoir toujours été le théâtre de plusieurs accidents mortels, les citoyens tirent pour la énième fois la sonnette d'alarme. Ils exhortent les responsables de la wilaya de Boumerdès à doter ce tronçon d'environ 1 kilomètre, dans les plus brefs délais, de ralentisseurs à même d'arrêter l'hécatombe dont leur progéniture paye le prix fort. Et pour cause, les écoliers empruntant ledit axe pour se rendre à leur établissement sis à Benmerzouga, village voisin, sont constamment menacés par la course folle de chauffards sans foi ni loi, au point où de nombreux d'accidents mortels impliquant de jeunes écoliers y sont recensés ; ce fut, entre autres, les cas du petit Ikram T., qui fut fauché par un chauffard le 09 juillet 2008. Cette énième victime s'ajoute à une liste macabre qui s'élève désormais à sept morts dont quatre écoliers. Les citoyens ont noté dans une correspondance adressée au premier responsable de l'exécutif de la wilaya de Boumerdès, datée du 20 juillet 2008, que les responsables de l'exécutif de la commune de Corso malgré «la bonne foi» dont ils font preuve, se déclarent «impuissants» à remédier à cette situation, compte tenu que cet axe routier à forte prévalence «accidentogène», est classé parmi les routes nationales dont l'entretien incombe aux services de la wilaya. Les habitants, qui ont salué le «soutien moral» qui leur est témoigné par les élus de l'APC de Corso, affirment qu'ils vivent dans une situation de terreur quasi-quotidienne du fait de la persistance de la menace qui a causé, en sus des morts, 2 handicapés. L'hécatombe induite principalement par l'excès de vitesse qui peut parfois dépasser les 100 km/h, implique, selon les habitants, les camions de transport de pierres et gros rochers extraits du mont Bouzegza surplombant la région. D'après les plaignants, les camionneurs ne respectent nullement les règles de sécurité que ce type de transport exige.