L'Agence mondiale antidopage (AMA) soutient la décision de procéder au réexamen des tests effectués aux JO de Pékin. A la suite des contrôles rétroactifs réalisés sur le Tour de France, permettant de confondre les cyclistes Stefan Schumacher et Leonardo Piepoli, le Comité international olympique a décidé d'utiliser la nouvelle méthode mise au point pour détecter la Cera (EPO de 3e génération) sur les échantillons récoltés lors des JO. «La réanalyse d'échantillons bénéficiant des avancées de la science est une arme importante dans la lutte contre le dopage dans le sport, ainsi que de récents cas liés au Tour de France l'ont montré. Nous suggérons aux sportifs qui pourraient être tentés de tricher de garder cette réalité à l'esprit, et nous pensons que les analyses rétroactives auront un effet dissuasif important», s'est félicité John Fahey, le président de l'AMA, dans un communiqué.