Résumé de la 45e partie n L'attaque du train postal Glasgow-Londres est prévue pour les vacances d'août 1963. La bande de Reynolds est fin prête. Le 7 août 1963, à 18h 30, le train postal quitte Glasgow pour Londres. Il est composé de douze wagons : les deux premiers portent des sacs pleins de billets de banque, expédiés par la Banque d'Ecosse vers la Banque d'Angleterre, ainsi que des produits de valeur, les dix autres transportent également des sacs, mais seulement du courrier. La locomotive est conduite par le mécanicien Jack Mills, secondé par un autre mécanicien, David Whitby. Tandis que le train roule, Bruce Reynolds, ses coéquipiers et ses hommes de main se préparent. Ils savent à quelle heure le train est parti exactement et à quelle heure, il arrivera à Bridego Bridge, le lieu où il sera attaqué. A 2 heures du matin, ils sont sur place. Le train n'arrivera que dans une heure, mais ils se préparent, au cas où il aurait de l'avance. A 3 heures, on perçoit un bruit lointain. Un homme met aussitôt l'oreille sur les rails et se relève, en criant : «Le train arrive !» Dans quelques minutes, il sera en vue et il faudra faire vite.. — Chacun à son poste ! dit Reynolds. Le moment est venu pour chacun de répéter les gestes qu'il a appris à faire pendant des mois. Un homme entreprend alors de voiler, avec un sac noir, la lampe verte qui indique au train que tout va bien et qu'il va passer. Un autre, allume avec une batterie le feu orange, et, un peu plus loin, un autre se prépare, dès que le train ralentira, à allumer le feu rouge. Le train va ralentir au premier feu avant de s'arrêter au second. Peu après, on aperçoit la masse de la locomotive qui se détache dans la nuit. La lampe rouge s'allume et le train, en faisant un bruit assourdissant, s'immobilise. Reynolds et ses hommes restent cachés. Dans la locomotive, les mécaniciens s'inquiètent. Que se passe-t-il ? S'il s'agit de travaux sur la voie, pourquoi ne voit-on pas les ouvriers ? — Je descends téléphoner ! dit le mécanicien au second, David Whitby. Il y a un téléphone de secours en contrebas de la voie. Le mécanicien s'y rend mais le téléphone pend, sans tonalité : les fils ont été coupés. «Allez-y», dit Reynolds. Un groupe d'hommes, habillés en ouvriers sortent de l'ombre. — Eh, les gars, crie Whitby, que se passe-t-il ? Il ne s'étonne pas de voir des ouvriers sur la voie : c'est en général la nuit, quand le trafic est réduit, qu'ont lieu les travaux de réfection des voies. — il y a une panne ? Les «gars» ne répondent pas. Le mécanicien va vers eux. — vous faites des réparations ? Pour toute réponse, les bandits, encagoulés, des armes blanches à la main, l'entourent, menaçants. — Tu as intérêt à faire ce qu'on te dit… — et ne t'avise pas à donner l'alerte ! (à suivre...)