Atouts n Cette commune s'étend sur une superficie de 6 055 ha ou plus de la moitié sont des terres agricoles utiles dont 1 000 ha en cultures irriguées. Baghlia, à l'est de Boumerdès, est en passe de devenir une région des plus riches du pays au regard de son développement agricole dans les filières arboricole et viticole, selon un spécialiste de la direction des services agricoles (DSA). «La localité de Baghlia est bien placée pour devenir, dans un avenir proche, une région des plus riches du pays en matière d'arboriculture et de viticulture», a déclaré ce chef de service de la production végétale à la DSA, précisant que la région profite d'un climat propice et de terres fertiles, adaptées à ce genre de cultures, en plus d'une disponibilité en ressources d'irrigation. Ces dernières années, la culture et la production de la pomme el-hana et du raisin dabuki y ont connu un tel essor que ces deux produits du terroir se retrouvent quasiment sur tous les marchés des fruits et légumes du pays, a-t-il fait remarquer. La commune de Baghlia où les fellahs ont su tirer des avantages des différents programmes de relance de la production agricole, commence à se tailler une réputation avec ces deux produits qui «concurrencent très bien les produits d'importation», a assuré ce spécialiste en agronomie. Soulignant la «qualité supérieure de la pomme el-hana et sa disponibilité à des prix défiant toute concurrence, soit entre 20 et 50 DA le kg», il a estimé son rendement à 16 000 quintaux à l'hectare pour une superficie exploitée de 160 ha sur les 240 ha de culture arboricole totale. De l'avis d'un producteur de la région, la fragilité de conservation de la pomme el-hana qui «se prête mal au stockage», a incité les exploitants agricoles à substituer, par moment, à cette variété une autre jugée plus résistante, à l'exemple de la golden et galaxie, qui supportent bien le stockage, selon une source de la DSA. Celle-ci estime à 20% la superficie arboricole couverte actuellement par ces deux variétés. Pour ce qui est de la viticulture, notamment la variété dabuki, plus communément connue sous la dénomination saban, celle-ci occupe aujourd'hui une superficie de 1 129 ha de terres à Baghlia, a indiqué le responsable de la DSA qui enregistre, ces dernières années, une moyenne de production proche de 400 000 quintaux. La commune de Baghlia s'étend sur une superficie de 6 055 ha où plus de la moitié sont des terres agricoles utiles dont 1 000 ha en cultures irriguées. Se faisant le «porte-parole» des agriculteurs de sa commune, le président d'APC a fait état d'une doléance de ces derniers qui exploitent les vergers longeant les rives de l'oued Sebaou et qui demandent la levée d'une interdiction récente, a-t-il dit, «de faire usage de matériel de forage pour exploiter des eaux d'irrigation». Les arboriculteurs assurent n'avoir «aucune relation, ni de près ni de loin, avec le pillage du sable de l'oued Sebaou, qui a justifié cette interdiction, interpellant les autorités concernées afin de les autoriser à exploiter de nouveau les eaux de cet oued et, partant, préserver leurs cultures.