Ils sont connus depuis plus d?un siècle et depuis, des progrès considérables ont permis de mieux comprendre le rôle fondamental de ces substances présentes à l?état de traces dans l?organisme humain. Leur absence comme leur excès peuvent être responsables de désordres importants. Dans les pays industrialisés, de plus en plus de déficiences en oligoéléments sont responsables de dysfonctionnements multiples. La déficience en fer entraîne une anémie, une réduction de la capacité physique à l?effort et des performances intellectuelles, une altération du métabolisme de la phénylosciline (acide aminé vital), des risques pour le nouveau-né, une plus grande incidence d?infections et des altérations des défenses immunitaires. Un déficit modéré en zinc peut perturber le déroulement de la gestation, entraîner des troubles de la croissance et de l?immunité. Il serait aussi un facteur de risque des maladies cardio-vasculaires, voire peut-être du cancer. Il en est de même pour les carences en sélénium, en cuivre et en chrome. Pour l?iode, un déficit modéré peut entraîner des altérations de la fonction thyroïdienne chez le nouveau-né et des anomalies fonctionnelles chez l?enfant.