Résumé de la 7e partie n La mère du petit Maurice raconte au médecin qui a examiné son fils que des enfants, confiés à la garde de Jeanne Weber, sont morts mystérieusement. Pouvez-vous, demande le docteur Saillant, me dire comment sont morts ces malheureux enfants ? La première victime, madame Charles Weber s'en souvient, c'est la petite Georgette, âgée de dix-huit mois. — c'était un joli bébé… Sa mère travaille dans une blanchisserie et, le jour fatal, elle devait déposer un paquet de linge. Comme elle n'avait personne pour garder la petite, elle l'a emmenée chez Jeanne pour la garder. Elle lui laisse aussi la sœur de Georgette, âgée de trois ans. Quelques instants après, on vient dire à la mère, dans la blanchisserie, que son bébé est très malade. Elle accourt et trouve sa fille étendue sur un lit, suffocante. Elle la prend dans ses bras, la secoue et la fillette retrouve ses esprits. — Elle va mieux, dit-elle à Jeanne, si tu veux bien t'en occuper, je retourne à mon travail. — je la garde, dit Jeanne. Elle lui laisse le bébé et s'en va. Quelque temps après, on vient de nouveau lui dire que la petite va mal. Nouveau retour chez Jeanne, mais cette fois-ci, elle trouve la petite inanimée. — elle ne bouge plus, dit Jeanne ! Et malgré les efforts de la mère, elle ne parvient pas à la ramener à la vie. Elle est morte ! Le docteur Saillant, qui a écouté le récit, demande : — Un médecin l'a-t-il examinée ? — Oui, puisqu'il fallait un permis d'inhumer… — Il n'a rien constaté d'anormal ? — Non, il a conclu à une mort naturelle ! — Et le deuxième enfant ? — C'est Suzanne, la sœur de Georgette. Le médecin est estomaqué — quoi, elle lui a confié son second enfant ! — oui, il n'y a que Jeanne pour garder les enfants. — la mère ne s'est pas méfiée ? — apparemment, non ! De toute façon, nous faisions toutes confiance à Jeanne ! Un voisin est venu lui dire que sa fille était malade et qu'elle avait besoin de soins. Quand elle est arrivée, elle l'a trouvée en train de rendre l'âme : elle suffoquait et elle était toute bleue. — elle est morte ! — oui ! — Un médecin l'a bien sûr examinée… pour le permis d'inhumer ! — oui… — et il a conclu à une mort naturelle ? — oui… — c'est vraiment incroyable ! (à suivre...)