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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les succès de la médecine légale (13e partie)
Publié dans Info Soir le 11 - 11 - 2008

Résumé de la 12e partie n Jeanne Weber n'a pas hésité à tuer son propre fils pour détourner d'elle les soupçons. Elle refuse de répondre aux questions du juge d'instruction.
Le juge d'instruction s'interroge sur les mobiles qui ont pu pousser Jeanne au crime. Il pense, comme les policiers qui ont effectué l'enquête, à la folie, mais d'autres raisons peuvent être invoquées.
Jeanne a, peut-être, à travers ces meurtres, cherché «à se venger» de la perte de ses enfants, en infligeant un chagrin à ses belles-sœurs qui, elles, avaient pu garder les leurs. Il y a aussi, chez certains criminels, cette tendance à chercher du plaisir dans les souffrances infligées aux autres.
Jeanne est certainement coupable, mais le juge a compris que pour établir cette culpabilité, il lui faut autre chose que les témoignages des familles des victimes et de leur voisin : il lui faut des preuves matérielles.
Le juge Leydet fait appeler pour cela le docteur Thoinot, proche collaborateur de Brouardel, maître de la médecine légale parisienne, en ce début de XXe siècle. Brouardel a publié notamment, en 1897, un ouvrage remarqué, La pendaison, la strangulation, la suffocation et la submersion, où il a résumé les résultats de ses recherches dans le domaine de la criminologie. Thoinot partage ses analyses et lui-même a apporté des confirmations à ses intuitions. La justice l'a déjà sollicité dans plusieurs affaires, il a effectué des examens et des autopsies. Si ses amis l'encensent, ses détracteurs lui reprochent sa suffisance, sa trop grande confiance en lui et surtout son obstination.
En sollicitant son aide dans l'affaire Weber, le juge Leydet lui demande d'examiner les traces que porte au cou le petit Maurice Weber, qui a échappé de justesse à la mort et de faire l'autopsie des victimes supposées de Jeanne.
Le 10 avril 1905, madame Charles Weber, sous convocation de la police, conduit son fils, Maurice, à l'hôpital Saint-Antoine où le docteur Thoinot doit examiner l'enfant. Thoinot a été mis au courant de ce qui s'est passé le 5 avril et on lui a remis le rapport du docteur Saillant qui l'a reçu en urgence et soigné ce jour-là.
Il examine le cou du jeune Maurice et s'exclame.
— c'est cet enfant qui a présenté de graves troubles ?
— oui, dit la mère, étonnée par la question.
— je peux l'examiner ?
— bien sûr !
Il écarte le col de la chemise de manière à voir le cou.
— Voyons, où est passée cette prétendue trace de strangulation ?
— Vous voulez parler de la trace que Maurice avait au cou ? demande timidement la mère.
— Oui, dit le médecin.
— Elle a disparu, hier.
Thoinot a un sourire ironique.
— comment cela, disparue ? Etes-vous sûre que cette trace a réellement existé ?
— Bien sûr, dit la jeune femme. Elle était rouge, au début, puis elle est devenue bleue, avant de s'estomper progressivement et de disparaître. (à suivre...)


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