Résumé de la 7e partie n L?enquête de police confirme la responsabilité de Jeanne Weber dans le décès de trois enfants. Le quatrième est son propre fils. La mort du fils de Jeanne, Marcel, n?a eu pour témoin que Jeanne et son mari, Pierre. Celui-ci, qui est alcoolique, revenait du bistrot, quand il a trouvé sa femme au chevet de son fils. Il demande à Jeanne ce qu?il a, elle lui répond qu?il souffre d?un accès de fièvre. ? Comment vous a-t-il paru ? Fiévreux ? ? Il semblait plutôt étouffer ! Le docteur Moock, qui a examiné l?enfant, pense qu?il a succombé à une méningite, ce qui explique la forte fièvre qu?il a eue. L?enquête de police achevée, l?inspecteur Bovet rédige son rapport et le remet au juge d?instruction Leydet. Celui-ci, en consultant le rapport et en lisant les interrogatoires des témoins, est persuadé que Jeanne est coupable, mais il veut l?interroger pour vérifier certains détails. Il lui rend donc visite dans sa cellule et lui fait part de son désir de lui poser quelques questions au sujet des enfants morts chez elle. ? Je n?ai rien à dire, répond-elle. ? De graves accusations pèsent sur vous, dit le juge d?instruction, c?est l?occasion pour vous de vous défendre ! ? Non, je ne répondrai à aucune question, répète obstinément Jeanne. Leydet quitte donc la prison sans avoir interrogé Jeanne. A ses yeux, sa culpabilité ne fait aucun doute : les enfants sont tous morts chez elle, après qu?elle s?est retrouvée seule avec eux, de plus des témoins l?ont vu exercer des pressions, sur la poitrine des petites victimes, ce qui est, sans doute, à l?origine du malaise respiratoire qui leur a été fatal. Et le témoignage des médecins qui ont examiné les petits cadavres et délivré les permis d?inhumer ? Selon eux, les quatre enfants sont morts de mort naturelle, de «crampes» ou de «méningite», mais Leydet sait combien certains médecins des quartiers pauvres sont négligents, voire incompétents ! Le juge d?instruction s?interroge aussi sur les mobiles qui ont pu pousser Jeanne au crime. Il pense, comme les policiers qui ont effectué l?enquête, à la folie mais d?autres raisons peuvent être invoquées. Jeanne a, peut-être, cherché, à travers ces meurtres, «à se venger» de la perte de ses enfants, en infligeant du chagrin à ses belles-s?urs qui, elles, avaient gardé les leurs. Il y a aussi, chez certains criminels, cette tendance à chercher du plaisir dans les souffrances infligées aux autres. Jeanne est certainement coupable, mais le juge a compris que pour établir cette culpabilité, il lui faut autre chose que les témoignages des familles des victimes et de leurs voisins : il lui faut des preuves matérielles. Pour cela, il préfère s?adresser à un spécialiste de la médecine légale. (à suivre...)