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Parole aux pédagogues
«Le savoir n'est pas otage d'une langue»
Publié dans Info Soir le 22 - 11 - 2008

Avis n La distinction entre l'école privée et l'école publique est un problème de référence sociale, note Mme Djouher Amhis, pédagogue et auteur de plusieurs ouvrages pour la promotion de la lecture.
Les parents sont en droit de donner à leurs enfants un enseignement dans un autre cadre que l'école publique. «C'est une question de liberté», estime la pédagogue qui explique que le choix des parents est dicté par la situation sociale fluctuante. Inscrire son enfant dans une école privée est une manière de protéger son avenir.
Dispenser les cours en langue française reste, comme nul ne l'ignore, le cheval de bataille de ces établissements. Pourtant, réagit Mme Amhis, ex-enseignante de langue française : «le savoir n'est pas l'otage d'une langue.»
L'idéal, pour elle, serait une école privée qui développe le comportement harmonieux de l'enfant, le citoyen de demain. Elle reconnaît, toutefois, que le choix de la langue est primordial pour permettre à l'enfant «un ancrage culturel dans son propre pays».
Notre interlocutrice offre une autre lecture du rôle de l'école à destination des parents d'élèves et des responsables de ces institutions. Elle se dit militante de l'école qui n'est pas en rupture avec sa propre société. Mais, au XXIe siècle, le monolinguisme est insuffisant pour l'ouverture d'esprit. «Etre bilingue, voire trilingue, permet la connaissance de l'autre et la tolérance», affirme-t-elle. Notre interlocutrice recommande, cependant, quelques mesures pour la création des écoles privées.
Il s'agit notamment de la nécessité d'avoir un statut, la formation des enseignants et du contrôle pédagogique.
Le plus important pour elle c'est l'enseignement de l'histoire et de la géographie algériennes pour que l'enfant ne soit pas déphasé. «L'enfant doit savoir qu'il est Algérien et non Français. Nous avons une civilisation, une histoire d'hommes et de femmes qui ont fait avancer des idées», a-t-elle déclaré.
Les écoles privées, «ne doivent, en aucun cas, être une affaire mercantile, car ce serait dévoyer la fonction de l'enseignement», avertit la pédagogue. Le plus important dans l'enseignement, qu'il soit dispensé en arabe ou en français, c'est de développer l'intelligence, l'esprit critique et la réflexion. Ce sont, là, les éléments qui permettent, de l'avis de la spécialiste, d'aborder le problème du temps, appuyant ses dires avec cette célèbre expression d'un grand philosophe : «Il n'y a rien de plus dangereux qu'une idée quand on n'a qu'une idée.» En conclusion, Mme Amhis vante les mérites de l'école publique, seule à permettre à l'enfant, selon elle, de s'adapter à sa société, d'en connaître les valeurs, de vivre en harmonie avec sa famille, son école et son milieu social. Elle suggère toutefois aux parents de pallier les insuffisances de l'établissement public par des cours de soutien.


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