Résumé de la 26e partie n Kockel informe la police que Tetzner n'est pas mort et que le cadavre découvert dans sa voiture n'est pas le sien. Le chef de la police demande des preuves. Mais il va vite changer d'avis quand le savant lui fait part des résultats de ses investigations. — Ce sont là les preuves que nous cherchons ! s'écrie-t-il. — La preuve décisive sera Tetzner ! il faut le retrouver ! — Sa femme pourrait nous mener vers lui ! — Alors, à vous de placer des agents devant chez elle, surveiller attentivement ses allers-retours et surtout ne lui faites pas sentir que vous la soupçonnez ! Autrement, elle évitera d'entrer en contact avec son mari. — Oui, dit le policier. — Je ne pense pas que Tetzner soit resté à Leipzig… — nous le pensons aussi ! — c'est trop dangereux pour lui, mais où qu'il se trouve, il essaiera, tôt ou tard, d'entrer en contact avec sa femme. — Par téléphone ? — probablement. Le policier, impressionné par tant de perspicacité, hoche la tête et s'apprête à partir. — nous allons faire tout ce que vous dites ! — Encore une chose, dit Kockel : retournez sur le lieu du supposé accident et fouillez les alentours, relevez le moindre indice ! Il se peut que Tetzner y ait caché les morceaux disparus du cadavre. Interrogez aussi les policiers qui ont fait le constat de l'accident. Qu'on sache exactement comment le corps a été retrouvé, qu'on sache aussi la provenance de cette partie du cerveau qui, par on ne sait quel miracle, n'a pas brûlé ! Il est tard pour commencer l'enquête, mais dès le lendemain, le policier mit la maison de la femme de Tetzner sous étroite surveillance. Désormais, la police sait tout de ses déplacements. Il n'y a plus qu'à attendre que Tetzner se manifeste pour retrouver sa piste et le faire arrêter. Première information, la femme de Tetzner a téléphoné de chez ses voisins. On ne sait pas qui elle a appelé, mais désormais, la ligne de téléphone est sous surveillance. Comme recommandé par le professeur Kockel, le chef de police, von Kriegern, dépêche une équipe pour fouiller les alentours du lieu où on a retrouvé le corps calciné. Le professeur soupçonne, en effet, que des parties du corps, y ont été dissimulées. Il pense également que si ces parties ont été enlevées du corps, c'est sans doute parce qu'elles comportent des signes qui ne manqueraient pas de l'identifier. Il faut aussi chercher des traces de sang qui indiqueraient que la même personne ait subi des violences, des violences qui auraient pu entraîner la mort. Il faut penser aussi à l'arme du crime au cas où le crime aurait été commis avec une arme. — aucune piste ne doit être négligée ! (à suivre...)