Résumé de la 6e partie n Jean se rend à la bibliothèque nationale où travaillait Amanda – la fille qui s'est fait heurter par une voiture – pour se renseigner à son propos... Elle le regarda droit dans les yeux et décida qu'elle pouvait lui faire confiance. — Pourriez-vous me tenir au courant si on découvre quoi que ce soit parmi ses affaires personnelles, ici, à la bibliothèque ? Surtout si ça a un rapport avec mon frère. Tenez, je vous laisse mon numéro de téléphone. Il le prit en souriant. — Je suis certain qu'il va réapparaître. Mais si j'entends parler de quoi que ce soit, je vous préviendrai. Les jours suivants, Jean eut l'impression que toute l'aventure n'était qu'un mauvais rêve. Et pourtant, elle ne cessait, d'y penser et la photographie de son frère lui revenait à l'esprit chaque fois qu'elle ouvrait son exemplaire de Elle, pour en lire quelques pages. Le nom de la société n'était pas dans l'annuaire et personne ne répondait jamais lorsqu'elle composait le numéro du seul Martin Grist répertorié. Un jour, elle retourna à la bibliothèque et Mark Jessup l'aida à passer en revue les fichiers informatiques, à la recherche d'une mention de la société. — Rien, si ce n'est les dates de leurs réunions, lui dit Jessup en faisant pivoter l'écran pour qu'elle puisse le constater par elle-même. — Et sur Fenley Hall ? suggéra-t-elle. Le lieu doit bien appartenir à quelqu'un. A qui ils le louent pour leurs réunions. — Bonne idée, dit-il avec un sourire. Je vais me renseigner. Mais lorsqu'elle revint le lendemain pendant sa pause déjeuner, les nouvelles étaient décevantes. — Le propriétaire de Fenley Hall vit à New York. Il ne sait rien de la société, hormis qu'il s'agit d'une association littéraire. Ils louent la salle le troisième mercredi de chaque mois et règlent d'avance. Ils appellent aussi de temps en temps quand ils ont besoin de la salle pour une réunion supplémentaire. Une nouvelle fois, c'était l'impasse... Jean se sentait découragée et peut-être est-ce pour cela que Mark, ce soir-là, l'invita à dîner. Cela lui remonta le moral et ce n'est que plus tard, alors qu'ils entamaient le dessert, dans un petit restaurant italien proche de la bibliothèque, qu'elle s'exclama : — Mais ça m'a tout l'air d'un rendez-vous ! Mark lui décocha un sourire : — Bien sûr. Et où est le problème ? Elle le regarda vraiment, pour la première fois. Il avait des cheveux blond-roux un peu trop longs et, lorsqu'il souriait, ses joues se creusaient de fossettes. Elle supposait qu'il devait, comme elle, approcher de la trentaine. Il était grand et bien bâti, sans être non plus du genre athlétique. — Comment êtes-vous devenu bibliothécaire ? demanda-t-elle, histoire de changer de sujet. — A peine sorti de la fac, j'ai été embauché par la Longyear Corporation. (à suivre...)