Résumé de la 37e partie n Après de longues souffrances, Mme Borotto, l'épouse d'un riche négociant, meurt. Quelque temps après, une employée de l'hôpital consulte sa fiche. Ainsi donc, l'employée constate que l'heure du décès coïncide avec la piqûre que le docteur Sanders lui a faite. Elle remarque encore que le produit injecté à la malade n'est pas indiqué. Pourquoi ? Le décès a-t-il un rapport avec la piqûre ? Certes, la malade, atteinte d'un cancer à un stade terminal, était condamnée, mais la coïncidence est si troublante que l'employée avise son directeur. — La malade, explique-t-elle, est décédée juste après la piqûre. Et le plus étonnant c'est que le produit injecté n'est pas été indiqué ! — C'est sans doute de la morphine, dit le directeur. — Mais pourquoi ne l'a-t-on pas précisé ? — C'est vrai, dit le directeur, il fallait le faire Il trouve, lui aussi, le fait troublant, et il décide de saisir les autorités et, après avoir fait un rapport où il relate les conditions de la mort de Mme Borotto, il conclut : «Décès suspect.» Il remet le rapport à la police. Une enquête est aussitôt ordonnée, ainsi qu'une autopsie de la défunte pour déterminer les causes du décès. Ainsi que l'indique la loi, l'époux de la défunte est informé «Une autopsie ! s'écrie M. Borotto, mais pourquoi ? Ma femme est morte de mort naturelle, elle est morte d'un cancer ! — Le directeur de l'hôpital a fait un rapport sur ce décès ! — Et quelle a été sa conclusion ? — Décès suspect ! — C'est impossible ! — C'est la conclusion du directeur ! M. Borotto se met en colère. — A-t-il soigné ma femme ? A-t-il vu ses souffrances ? S'est-il un jour intéressé à elle ? Il n'a fait que lire sa fiche ! Mais il a beau protester, il ne change rien à l'affaire. De toute façon, on ne lui demande ni son avis ni son autorisation : on ne fait que l'informer, ainsi que l'exige la loi. Le docteur Sanders, lui, n'est même pas informé. C'est donc M. Borotto qui lui apprend la nouvelle. — Comment est-ce possible ? Qu'on ne vous ait pas consulté ! — C'est le droit de l'hôpital de réclamer l'autopsie. — Je croyais que vous aviez tout prévu… Et la fiche ? — C'est l'infirmière qui l'a remplie — C'est vous qui l'avez dictée — Je n'ai fait que ce qu'il fallait faire ! — Alors, nous allons vers de sérieux ennuis ! (à suivre...)