Le président de l'Assemblée générale des Nations unies, qui est en délicatesse avec Israël, a affirmé, hier, avoir reçu des menaces de mort sur lesquelles les services de sécurité de l'ONU ont ouvert une enquête. Miguel d'Escoto Brockmann, prêtre catholique et ancien ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, a également rejeté comme étant «malveillantes et calomnieuses» des informations de presse selon lesquelles il aurait récemment tenté d'empêcher l'ambassadrice d'Israël à l'ONU, Gabriela Shalev, de s'exprimer lors d'une séance plénière de l'assemblée. Dans une déclaration diffusée par son porte-parole, Enrique Yeves, il a affirmé que «de très sérieuses menaces» contre sa vie «sont apparues sur Internet» et que «les autorités compétentes sont saisies de l'affaire». La déclaration réagit également à des informations parues dans la presse israélienne, selon lesquelles M. d'Escoto a tenté d'empêcher Mme Shalev de parler la semaine dernière lors d'une séance de l'assemblée marquant le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. «C'est un mensonge absolu et malveillant, qui pourrait être encore mieux qualifié de calomnie», dit-il, ajoutant que «les informations des médias désignent des diplomates de la mission permanente d'Israël auprès des Nations unies comme étant la source de cette accusation irresponsable».