L'Arabie saoudite a nié avoir déjoué une attaque d'Al-Qaîda pendant le hadj, pèlerinage à La Mecque, qui a eu lieu cette année pendant les deux premières semaines de décembre. «Nous n'avons lancé aucune opération massive de contre-terrorisme», a déclaré le porte-parole du ministère saoudien de l'Intérieur, le général Mansour al-Turki, au quotidien de langue anglaise, Arab News. Des informations en ce sens du journal Middle East Times, sont «incorrectes», a-t-il dit en réaction à une information de ce journal du groupe publiant le Washington Times, un journal conservateur américain. Le Middle East Times a indiqué le 16 décembre, en citant des sources des services du renseignement américain, que les mesures de sécurité massives pendant la première semaine de septembre autour du hadj étaient une réponse à une menace d'Al-Qaîda de s'en prendre à plus de 2,4 millions de pèlerins. Le général Turki a assuré à l'Arab News, que ces mesures faisaient partie du dispositif habituel destiné à protéger les pèlerins. «Ce n'était pas quelque chose de nouveau. C'était (le dispositif) normal et on l'a toujours fait». Le ministre saoudien a aussi démenti une information du Middle East Times selon lequel des raids préventifs ont été lancés contre des cellules présumées d'Al-Qaîda trois mois avant le hadj, déclarant que «de telles arrestations n'ont pas eu lieu».