Blida l «Le ridicule ne tue pas». Ce dicton se confirme encore une fois dans une ville qui veut se considérer comme celle des «roses», dans la plaine de la Mitidja et chef-lieu d'une wilaya, samedi dernier. Le stage de formation à l'environnement pour près de 150 enseignants ouvert samedi et qui doit prendre fin ce lundi, a permis de faire un terrible constat. Inauguration en grande pompe par les autorités locales dont le président de l'Assemblée populaire de wilaya, le vice-président de l'Assemblée populaire communale, le SG de l'éducation nationale pour la wilaya, le directeur de la culture et des responsables locaux. Juste devant la porte d'entrée de l'établissement et au coin d'une cité d'habitation, la cité Ramoul, une décharge publique où les détritus brûlaient à ciel ouvert et offrant une image indigne du respect du citoyen, agressait les regards. Les animateurs de l'association Chlorophylle à qui revient le mérite de ce stage, auraient dû, sans doute, annuler ces journées tout comme les enseignants venus s'informer et se former. A l'intérieur, les discours de circonstance se poursuivaient avant l'entame des ateliers de formation et qui ont pour thèmes «l'eau, les énergies, les déchets, la biodiversité». Il a été fait appel à des enseignants de haut rang. Cette contribution à l'éducation environnementale chez les jeunes par la mise en place d'outils pédagogiques adaptés a été assurée en grande partie par l'Union européenne dans le cadre du projet d'appui aux associations algériennes de développement.