Résumé de la 18e partie n Partie chercher de l'eau, une jeune femme, appelée Daya, est abandonnée par la caravane avec laquelle elle voyageait. Elle se retrouve seule dans le désert. Elle monte sur une colline et se met à scruter l'horizon à la recherche d'un refuge. En effet, la nuit va bientôt tomber et elle doit s'arrêter pour dormir. Or, la nuit, il fait froid dans le désert, et elle doit se mettre à l'abri des pillards. C'est alors qu'elle aperçoit l'entrée d'une grotte. Une grotte, c'est la garantie d'un abri pour la nuit. Elle pourra y allumer un feu pour se chauffer et éloigner les bêtes. A cette époque lointaine, le désert pullulait de bêtes féroces qui n'hésitaient pas à s'attaquer aux voyageurs isolés. Daya entre dans la grotte et pousse un petit cri. Il y a, posées sur le sol, de grandes quantités de dattes, de grains, de viande et de graisse séchées. — d'où proviennent ces provisions ? Mais elle ne tarde pas à comprendre qu'elle a trouvé la grotte qui tient lieu d'entrepôt à quelque tribu de la région. Autrefois, en effet, les tribus du désert entreposaient leurs réserves alimentaires dans des grottes escarpées loin des campements, ainsi au cas où les pillards les attaqueraient, ils ne feraient pas main basse sur leurs réserves. On gardait aussi ces réserves pour les années de disette… En général, peu de gens connaissaient la localisation de ces grottes qu'on tenait secrètes. Et quand on s'y rendait, on faisait toujours en sorte de ne pas être suivi. Et elle, elle a découvert, par hasard, une de ces grottes ! Des dattes, du grain, de la graisse, de l'eau : au moins, Daya savait qu'elle n'allait pas mourir de faim dans le désert ! et puis, dans la grotte, elle sera à l'abri du froid la nuit, de la chaleur le jour, et des tempêtes de sable fréquentes dans le désert. «C'est Dieu, dit-elle, qui a décidé que je ne mourrai pas dans le désert !» Elle décide, sur-le-champ, d'emménager dans la grotte et d'en faire sa demeure. Elle est fatiguée et affamée, mais avant de songer à se reposer ou à se restaurer, elle doit faire du feu. Il ne lui est pas difficile de trouver, dans ces rochers, du silex, ainsi que des plantes sèches et des brindilles. Elle trouve ce qu'elle cherche et, quelques instants après, elle est installée dans la grotte, devant un grand feu. «Dieu soit loué !», dit-elle. Elle mange un peu, puis se couche, recrue de fatigue. Désormais, elle va vivre dans cette grotte, ne la quittant que pour aller puiser de l'eau. La solitude lui pèse, mais au moins, elle se sent en sécurité. Et elle peut toujours espérer que la tribu à laquelle appartient la grotte y fasse une visite. Elle pourrait alors retrouver le monde des hommes… Mais les jours passent sans que personne n'y vienne. Chaque jour, elle se lève, escalade les montagnes, guettant une présence. Puis elle va manger et, le soir, elle allume un feu. (à suivre...)