Résumé de la 17e partie n Une femme, qui voyage dans le désert, s'est arrêtée pour s'approvisionner en eau. Elle n'a pas averti ses compagnons de voyage de son absence. La jeune femme est surprise de ne pas trouver la caravane à l'endroit où elle l'a laissée. — où sont-ils passés ? se dit-elle. Elle pense s'être trompée de lieu et elle revient sur ses pas, mais elle a beau tourner, elle ne parvient pas à retrouver ses compagnons. — ohé, ohé ! Mais personne ne répond à son appel. — où êtes-vous ? Elle s'affole et se met à crier. — Où êtes-vous, répondez-moi ! Elle va et vient, retombant toujours sur le même lieu. Elle en est sûre, c'est là, face à cette colline que se trouvait la caravane. — Je vous en conjure, crie-t-elle, dites-moi où vous êtes ! Mais personne ne lui répond. Et la malheureuse doit se rendre à l'évidence que la caravane est repartie, l'abandonnant dans le désert. — je suis perdue ! Elle se jette sur le sable et se met à pleurer. «Mon Dieu, gémit-elle, que vais-je devenir, toute seule dans le désert ? Je vais mourir de faim et de soif !» Elle est à la merci, non seulement de la faim et de la soif, mais aussi des pillards qui écument le désert et qui peuvent surgir d'un instant à l'autre. A moins que les djinns qui hantent les immensités désolées, ne s'emparent de son esprit et n'en fassent leur esclave. Quoi qu'il en soit, elle est perdue. Après avoir longtemps pleuré, Daya essuie ses larmes et se relève et part prospecter les lieux où elle est désormais obligée de vivre, en attendant qu'une caravane passe et la récupère. Voilà donc la jeune femme livrée à elle-même. Heureusement qu'il y a dans la région des puits, creusés par les voyageurs : elle pourrait au moins trouver de l'eau… il y a aussi les flaques d'eau, dans les rochers, restes de pluies qui, dans cette région du Sahara algérien, sont parfois diluviennes. Pour ce qui est de la nourriture, elle peut compter sur ses provisions, mais que son séjour vienne à se prolonger et elle les épuisera. Elle souffrira alors des affres de la faim avant de mourir dans des souffrances atroces ! Elle marche longuement dans le désert, espérant apercevoir quelque caravane de passage. Elle escalade des rochers, essayant de monter le plus haut possible, pour embrasser du regard la région. — Y a-t-il quelqu'un pour me secourir ? Elle lance des appels désespérés, mais personne ne répond. Parfois, l'écho lui renvoie ses cris. Elle doit se rendre à l'évidence qu'elle est toute seule dans ce désert immense ! — je suis perdue ! (à suivre...)