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Histoires vraies
Un savant à la dérive (3e partie)
Publié dans Info Soir le 25 - 12 - 2008

Résumé de la 2e partie n Le professeur et ses deux collègues arrivent au Groenland, mais ils ont oublié le fourrage pour les poneys qui vont tirer les traîneaux et cela va les retarder...
Il y a d'autant moins de temps à perdre que les efforts restant à faire sont considérables. Le Groenland se présente comme une sorte de plateau de mille mètres d'altitude, dont le début se situe tout près des côtes. Il va donc falloir hisser les cent vingt tonnes de matériel à cette hauteur et y installer la station côtière. Ensuite, on ira mettre en place la station centrale, à trois cent cinquante kilomètres de là.
Pour ce trajet, les différents moyens de transport ne servent à rien et, le plus souvent, ils sont même un fardeau supplémentaire. Si les chiens peuvent se débrouiller par eux-mêmes sur ces pentes très abruptes, il faut porter les traîneaux. Les poneys, eux aussi, ont les plus grandes difficultés à faire l'escalade et, par endroits, il faut les hisser avec des sangles.
Quant aux deux véhicules à moteur, on doit les tirer avec des treuils. Les jours où tout va bien, on parvient à progresser d'à peine cinquante mètres et il faut six semaines d'efforts inouïs pour accomplir le trajet.
Devant l'importance du travail à fournir, les savants doivent porter et tirer avec les autres, et c'est épuisés qu'ils parviennent en haut.
Mais il n'est pas question de s'arrêter, du moins pour les professeurs Georgi et Sorge : ils doivent immédiatement se rendre au centre de l'île pour y installer leur station d'observation. C'est à ce moment que, en ouvrant les caisses, on se rend compte que l'habitation qui leur était destinée est manquante. Ils devront se débrouiller sans elle. Tout comme Alfred Wegener lui-même, ils ont l'enthousiasme des savants et ils assurent que ce n'est pas grave.
Les voici donc partis, à la tête d'un convoi de plusieurs traîneaux qui emportent, outre la sonde perfectionnée pour explorer la calotte glaciaire, de la nourriture pour plusieurs mois. Il y a également plusieurs Esquimaux, avec l'outillage approprié, car ceux-ci vont creuser un logement dans la glace pour remplacer le baraquement manquant.
La progression est très lente, non seulement en raison de l'état du terrain, parsemé de nombreuses crevasses, mais du fait qu'on s'arrête à intervalles réguliers pour planter de petits piquets destinés à baliser le chemin. C'est indispensable pour le retour et pour d'éventuelles expéditions de secours plus tard. Enfin, les deux savants parviennent à la station centrale, au cœur du Groenland, à trois mille mètres d'altitude. Bien qu'on soit au mois d'août, il gèle.
Les Esquimaux qui les ont accompagnés, montrent tout leur savoir-faire. Le sol est parsemé d'énormes blocs de glace hauts comme des maisons, qui ne dégèlent jamais. Dans le plus grand d'entre eux, ils creusent une habitation spacieuse, un igloo, comme ils ont l'habitude d'en faire pour eux-mêmes, mais de grandes dimensions. Il se compose d'une pièce de cinq mètres de long sur trois de large, qui sert à la fois de salle à manger, de chambre à coucher et de cabinet de travail, plus deux magasins de plus petites dimensions, pour la nourriture et le matériel.
Dans la pièce principale, la température est de -14° C au sol et de 0° C au plafond. Les deux professeurs ne disposent, pour se chauffer, que d'un peu plus d'un litre de pétrole par jour, ce qui risque de faire peu en hiver, lorsque le thermomètre descend jusqu'à -65 °C. Pour l'instant ils n'y pensent pas et, tandis que les Esquimaux repartent sur leurs traîneaux en direction de la station côtière, ils installent leur sonde et se mettent au travail. Ils ont oublié le froid, la fatigue et toutes les contrariétés. C'est la première fois qu'on va faire ces mesures et leur intérêt scientifique mérite bien d'endurer ces petits désagréments. (à suivre...)


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