Résumé de la 21e partie n La grotte de Daya est repérée par Sidi Bou-Gdemma et son esclave. Celui-ci est chargé d'aller voir qui y habite. L'esclave fait un pas en avant puis recule. — et si c'était un démon ? Il récite bien quelques formules propitiatoires, mais cela va-t-il le prémunir contre l'attaque des djnoun ? Il invoque le saint protecteur des Noirs : — Ya Sidi Blal… Le feu crépite, l'esclave recule, près à fuir. Mais il se rappelle son maître qui attend de lui une réponse. — Allons, se dit-il, il faut voir qui est dans cette grotte ! Mais la peur est trop grande pour qu'il ose entrer dans la caverne. Alors, il décide d'agir de loin. — Hé, crie-t-il, il y a quelqu'un dans la caverne ? Le cri lancé, il recule. A l'intérieur, l'appel tire Daya de sa rêverie. — il me semble avoir entendu la voix d'un homme ! Mais elle n'est pas sûre qu'on ait vraiment crié. Que de fois le vent et son imagination lui ont joué des tours. Elle sort, croyant avoir entendu des voix, mais elle ne voit personne à l'horizon : l'esclave s'est dissimulé derrière un rocher. La jeune femme retourne dans la grotte, déçue. — il n'y a personne ! L'esclave pointe le nez, de derrière son rocher. — J'ai demandé s'il y avait quelqu'un dans la grotte ! reprend l'esclave, en criant plus fort que la première fois. Daya se redresse : on a bien lancé un cri. Elle se précipite à l'entrée de la grotte, sans oser sortir. — Oui, dit-elle, il y a quelqu'un ! Elle cherche à voir qui a parlé, mais elle ne voit personne, l'esclave s'étant retiré prudemment derrière les rochers. «C'est une voix de femme, pense-t-il, mais est-ce réellement un être humain réfugié dans cette grotte ? — Qui es-tu ? demande-t-il de nouveau ? — je suis Daya ! — Qui es-tu ? Un être humain ou un djinn ? — je suis un être humain. L'esclave, par prudence, ne quitte pas sa cachette. — tu es bien un être humain ? — oui ! Et toi, qui es-tu ? — Mon maître, Sidi Bou-Gdemma m'a demandé de venir voir qui vit dans cette grotte. Mais tu es sûre que tu n'es pas une djennia. Daya sort de la grotte. — n'aie aucune crainte, je suis un être humain. (à suivre...)