Détermination n Suite à la semaine de grève qu'ils ont observée à la mi-décembre et vu le silence affiché par la tutelle, les syndicats autonomes de la santé publique sont décidés à poursuivre leur action. C'est ce qui a été décidé hier en fin de journée par la coordination nationale des syndicats autonomes de la santé publique, à la suite de la réunion qui s'est tenue au CHU Mustapha-Pacha. Le personnel de la santé maintient ainsi toujours ses revendications, quitte à reprendre le mouvement de protestation par un arrêt de travail d'une semaine à partir du 17 janvier, pour les faire aboutir . La reconnaissance des syndicats autonomes de la santé, la révision de la grille des salaires et du point indiciaire, ainsi que l'alignement du régime indemnitaire sur le salaire de base, en sus de l'application d'un effet rétroactif à compter de la date du 1er janvier 2008, sont les points essentiels à retenir des revendications émanant de la part des blouses blanches. Celles-ci, par le biais de leurs représentants syndicaux, affichent leur optimisme quant à l'aboutissement de leur action et expriment leur assurance de l'emporter dans le bras de fer engagé avec la tutelle .Entamée il y a une année, leur action ne semble en effet pas s'essouffler. Ce qui ne peut que renforcer leur action c'est le fait que les maîtres assistants et les professeurs-docents en médecine ont déclenché un mouvement de grève illimité à partir de samedi dernier, et ce pour revendiquer la réhabilitation du statut social du professeur en médecine chez nous, sachant qu'à l'heure actuelle il ne reste en Algérie que 500 professeurs qui « risquent de plier bagage à tout moment», comme ils ne cessent pas de le rappeler .L'arrêt de travail des professeurs intervient à un moment délicat, puisque outre le gel des cours dans les universités de médecine, les étudiants se retrouvent devant le fait accompli dû au report de leurs examens pour une date inconnue .Les professeurs campant sur leurs positions, les étudiants privés de cours et examens et risquant d'aller vers une année blanche, que va faire la tutelle ?