Une jeune fille hospitalisée pour une tumeur au sein qui attendait dans sa chambre au second étage, du centre anti-cancer (CAC) de l'hôpital Frantz-Fanon, une intervention chirurgicale a eu une mauvaise surprise, un cauchemar qu'elle n'est pas prête d'oublier de sitôt. Elle a reçu, dans la nuit du 28 au 29 décembre dernier, la visite d'un ambulancier de garde qui l'invita à le suivre au premier étage. Croyant avoir affaire à un infirmier qui allait lui donner la date et l'informer sur les modalités d'une intervention qu'elle a longtemps attendue, elle le suivit sans crainte. Arrivant dans une salle, l'ambulancier abusera d'elle en lui fermant la bouche avant de la laisser à demi inconsciente. La pauvre jeune fille informera sa mère du cauchemar qu'elle venait de vivre. Les autres employés du CAC ont eux aussi aperçu l'ambulancier lorsqu'il était en compagnie de la malade et l'ont vite reconnu. La direction du Centre déposera plainte et les gendarmes interrogeront tout le personnel de garde cette nuit là. La jeune fille, victime de l'attentat à la pudeur, a subi son intervention chirurgicale le 31 décembre et n'a, de ce fait, pu être entendue que quelques jours après. Interrogations, confrontations et le jeune ambulancier auteur de l'attentat à la pudeur a été différé, hier lundi, devant le procureur de la République près le tribunal de Blida. Un mandat de dépôt a été prononcé à son encontre.