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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Les succès de la balistique (2e partie)
Publié dans Info Soir le 25 - 01 - 2009

Résumé de la 1re partie n On s'intéresse, de plus en plus, aux armes, mais les experts auxquels on s'adresse ne sont pas toujours compétents.
En 1889, un professeur français, Lacassagne, étudiant une balle qui venait d'être tiré d'un cadavre, remarque qu'elle présente sur sa superficie sept rayures. Par ailleurs, on a retrouvé, dans l'appartement d'un suspect, un pistolet. On pense qu'il pourrait s'agir de l'arme du crime, mais en fait, on ne dispose d'aucune preuve.
Pour le savant français, ces stries, relevées sur la balle, constitue certainement un indice. Il étudie le revolver et l'utilise pour tirer des balles : toutes présentent les stries. C'est donc un défaut de l'arme. Le suspect est arrêté et il avoue sans difficulté.
Une affaire célèbre qui va montrer encore plus l'utilité de la balistique.
En 1902, on jugeait au Massachusetts, un homme du nom de Best, accusé de meurtre. L'accusé a nié obstinément les faits, bien qu'on ait trouvé chez lui un pistolet qui venait de servir. Mais la balle, retrouvée dans le corps de la victime, a-t-elle été tirée de l'arme du suspect ?
Le juge Oliver Wendell Holmes confie à un armurier l'étude de la balle meurtrière. L'armurier fait un tir d'essai avec le pistolet de Best et photographie la balle du meurtre. Le jour du procès, il apporte les deux balles et montre les photographies aux jurés. La balle d'essai comme la balle du meurtre sont semblables et portent les même défauts. Défauts qui proviennent du pistolet. Il faudra encore beaucoup de recherches pour donner à la balistique ses lettres de noblesse. Aujourd'hui, c'est une discipline reconnue, avec des méthodes d'identifications efficaces. Mais il y a un siècle, les chercheurs rencontraient de grandes difficultés et il fallait beaucoup d'efforts pour confondre des meurtriers, mais aussi des charlatans qui, sous le couvert de la science, ont manqué des assassins ou fait condamner des innocents. Deux affaires, célèbres à leur époque, illustrent à la fois les succès et les échecs de la balistiques : l'affaire Stielow et l'affaire Sacco et Vanzetti, deux affaires qui se sont déroulées toutes les deux aux Etats-Unis.
Charles Stielow est un paysan de 37 ans. D'origine allemande, un peu simple d'esprit, parlant à peine l'anglais, il s'était mis au service d'un fermier, Charles B. Phelps, dans la localité de West Shelby, dans le comté d'Orléans, dans l'Etat de New York.
Le 22 mars 1915, Stielow, comme tous les jours, se lève très tôt. Il doit se rendre à l'étable et s'occuper des animaux.
Sans faire sa toilette, sans même prendre de petit-déjeuner, il quitte sa chambre et les communs. Il fait très froid, car il a neigé et une couche blanche recouvre la campagne et les fermes, éparpillées dans la localité.
A peine a-t-il fait quelques pas, que Stielow, encore mal réveillé, trébuche.
«qu'est-ce que c'est que ?», grommelle-t-il.
Il se baisse et recule. C'est le corps inerte d'une femme, revêtue encore de sa robe de chambre.
— c'est Margaret… murmure Stielow, effrayé.
Margaret Wolcotte est la gouvernante de son patron. Que fait-elle là, alors qu'elle doit être encore en train de dormir ? Qui l'a tuée ? (à suivre...)


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