Le Théâtre national algérien (TNA), Mahieddine-Bachtarzi a organisé, hier, dans le cadre de sa tribune «l'écho des plumes» une séance de lecture du texte d'une pièce théâtrale du jeune dramaturge Sid Ali Bouchafaâ qui a évoqué les souffrances du peuple palestinien et sa résistance héroïque pour le recouvrement de ses terres et l'établissement de son Etat avec El-Qods comme capitale . Présenté dans le cadre de la manifestation «El-Qods, capitale éternelle de la culture arabe 2009», le texte théâtral raconte le quotidien d'une famille palestinienne résistant à l'occupation israélienne vivant dans une campagne dans les territoires occupés. Le dramaturge qui a écrit le texte de cette représentation au moment où la bande de Gaza subissait l'agression israélienne s'est focalisé sur deux aspects : la résistance de l'homme palestinien et les souffrances quotidiennes des familles palestiniennes durant l'agression israélienne barbare contre la bande de Gaza. M. Bouchafaâ qui faisait la lecture de son œuvre devant un parterre de jeunes artistes, de journalistes et de critiques, a donné aux personnages de la pièce des noms symboles qui rappellent les figures de la résistance palestinienne, à l'image d'«Abou Amar» nom révolutionnaire du défunt président Yasser Arafat. Ainsi, le personnage central de la pièce s'appellera «Amar» un jeune résistant qui tombera au champ d'honneur le jour où il convolait en justes noces, des noces qui se transformeront en obsèques pathétiques. Les scènes de la représentation se veulent des tableaux à travers lesquels le jeune dramaturge a dépeint le quotidien du peuple palestinien, quotidien fait de difficultés pour se procurer les moyens de subsistances, de résistance, d'héroïsme, mais aussi de torture et de terreur dans les prisons israéliennes.La solidarité agissante du peuple algérien à l'égard de la cause palestinienne est également présente dans l'œuvre de Sid Ali Bouchafaâ qui rappelle dans son texte la fameuse phrase du regretté président Houari Boumediene «l'Algérie est avec la Palestine, qu'elle ait tort ou raison», sans omettre de mettre en évidence les aides humanitaires algériennes à la population de Gaza.