Le patron du groupe bancaire américain Citigroup a indiqué, hier, mercredi, qu'il avait recommandé à son conseil d'administration de ne lui verser qu'un dollar de salaire annuel, tant que son établissement n'aurait pas renoué avec les bénéfices. «Mon but est de faire renouer Citi avec les bénéfices dès que possible, et j'ai dit à notre conseil d'administration que mon salaire devrait être d'un dollar par an, sans prime, jusqu'à ce que nous redevenions rentables», a-t-il déclaré lors d'une audition parlementaire. Cette audition est consacrée à l'utilisation par les banques des milliards de dollars de recapitalisation fournis par les autorités fédérales. Elle s'est ouverte sur la promesse faite par le président de la commission des services financiers de la Chambre des représentants qu'elle serait l'occasion d'exprimer la «colère» des contribuables face à ce qui est perçu comme un cadeau injustifié à des établissements mal gérés et largement responsables de la grave crise en cours.