L'APC de Baraki a entrepris «toutes les tentatives possibles» afin de déloger ces marchands illégaux installés au niveau du marché Yahiaoui-Saïd, sis en plein centre-ville, cependant sans succès. Ce fut le cas lorsque la commune leur a proposé d'aller s'installer dans trois sites qu'elle leur a spécialement aménagés à Boukaraâ (99 étals), Mahmoudi et El-Merdja. Peine perdue, puisque ces vendeurs invétérés ont refusé l'offre. Aussi, et en plus de défier la force publique, ces derniers n'hésitent pas à s'emparer également de l'espace public. D'après des citoyens, des échauffourées épisodiques opposent les forces de sécurité et les marchands de fruits et légumes qui exerceraient même un véritable diktat au sein du marché. En témoignent les trois importants axes de circulation du centre-ville que ces vendeurs ont carrément fermés avec étals et marchandises sans se soucier des désagréments dont ils sont à l'origine. Ils poussent même le bouchon un peu trop loin, puisque à chaque tentative de les déloger de la place, ces marchands s'en prennent aux policiers à coups de légumes. Leur méthode paye puisque, à ce jour, ils n'ont toujours pas été délogés. En revanche, ils continuent d'agir dans l'impunité totale. Face à cette situation, l'APC se montre impuissante, en témoigne la réponse évasive que nous avons eue de deux de ses représentants. «Personnellement, en ma qualité d'élu, je ne peux pas me prononcer sur ce sujet», déclare M. Djebbara pour qui «des mesures autres que ‘'techniques'' doivent être prises». Pour sa part, Guettaf Mohamed a affirmé que l'APC de Baraki a publié des encarts publicitaires dans la presse invitant les jeunes chômeurs à se présenter devant les services compétents de la commune, en vue de bénéficier de carreaux au niveau des trois marchés de proximité. Selon lui, en dépit de la position stratégique de ces trois marchés, beaucoup de jeunes ont refusé de s'y rendre. Par ailleurs, l'APC s'engage de concert avec la wilaya déléguée et les services de sécurité avec lesquels un travail de concertation a été entrepris afin d'en finir, dans un délai de deux mois, avec cette grande gabegie.