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Jaoudet Gassouma
«On doit sortir de l'écriture à la Française…»
Publié dans Info Soir le 04 - 03 - 2009

Thème n Dans son roman, Tsériel, ou les yeux de feu, l'auteur se met sur la trace de la mémoire, aussi bien individuelle que collective.
InfoSoir : Tsériel, ou les yeux de feu est votre second roman. Parlez-nous en un peu.
Jaoudet Gassouma : C'est un roman composé comme une saga avec une figure tutélaire, une figure «paternelle» portée par la grand-mère Bniqa qui correspond avec sa petite fille Tseriel, et entre ces deux personnages atypiques il y a trois destins croisés, ceux de Tchato, Lydia et surtout celui de Mina, la mère de la petite fille, et fille elle-même de Bniqa. Cette dernière, Mina a perdu la mémoire sur un mauvais coup du sort. C'est alors que dans un élan enfantin, Tsériel s'en va alors chercher cette mémoire perdue dans les profondeurs de la ville.
Vous y développez la question de la mémoire. Pourquoi ?
La quête de ma propre mémoire, de ma propre Histoire, la thématique de la mémoire est une sorte d'interrogation de notre passé et de notre devenir… Un livre sur la mémoire parce que je pense que les jeunes écrivains dont je fais partie doivent sortir de l'écriture un peu à la «française» et adopter le «Nous» un peu plus usité dans d'autres contrées. Et la mémoire est une sorte de retour aux marques, pour mieux décoller vers le futur.
Pourquoi le travail de mémoire se fait-il par le biais d'une petite fille ?
Tsériel est le point final de la correspondance entre les générations anciennes (B'niqa) et moyennes (Mina et Lydia) (Tchato) et enfin Tsériel, celle-ci est de la dernière génération, une génération Harry Potter qui ne sait pas ce qu'est la guerre ni le siècle dernier. Il était évident que je lui donne alors cette possibilité de s'interroger sur notre passé commun avec la symbolique mémorielle.
Que veut dire Tsériel ? Serait-elle l'Algérie?
Tsériel est une petite fille, c'est la jeune génération qui s'en va allègrement avec sa naïveté, sa candeur revoir son passé, apprendre et construire l'avenir, elle est une Algérie que je ne connais pas, elle est effectivement une Algérie que je rêve de découvrir peut-être un jour.
Il y a usage d'un langage familier, que je qualifierais de populaire.
Oui c'est par souci de réalisme, même si l'espace interpellé en appelle aux formes réalistes, elles sont mises au service de l'imaginaire, et vice-versa, les langages dialectal et classique permettent ainsi de couvrir un maximum de lecteurs.
Vous avez tendance à glisser, ça et là, des références culturelles. Pourquoi ?
Pour donner des références culturelles, et fixer des repères pour nous tous, pour nous rappeler que l'humanité est une et seulement une, quelle que soit la partie du monde dans laquelle on se trouve. Pour paraphraser une maxime que j'ai vue lors d'une exposition au Musée de l'Homme et intitulée, «Tous les mêmes, Tous différents» mon livre se veut humaniste et profondément universel.
Vous usez d'une écriture visuelle, à croire que le roman est un film qu'on regarde. Pourquoi ?
C'est simple, je prends du plaisir à écrire et à raconter des histoires, il y a aussi le fait que les Cd et les DVD avec toute l'avalanche d'images préconstruites et présentées directement à tous les publics nous laissent très peu d'opportunités de lire, alors j'essaie d'offrir au lecteur un maximum d'images écrites, pour le plaisir, seulement pour le plaisir.
Votre livre est un creuset de fantastique et d'humour parfois sarcastique. La raison ?
Le livre est ancré dans le conte, dans la fable, il était normal qu'il soit dans un style fantastique, l'humour et l'ironie sont une manière d'aborder d'une manière légère des situations assez graves dans l'ensemble. Le sarcasme est aussi une manière de dire que l'on n'est pas dupes face aux arnaques politiques et autres…


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