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Vivre au-dessus de ses dettes
Publié dans Info Soir le 22 - 03 - 2009

Conception n Pour le système socialiste, contrairement à ce que l'on a toujours prétendu, nous étions des bouches à nourrir. Sans plus.
Avec le libéralisme débridé que nous traversons au milieu des turbulences des marchés, nous sommes devenus des foyers à équiper. Par tous les moyens, la promo, la réclame, la pub, le crédit à la consommation, le crédit confort, le porte-à-porte, le démarchage, les annonces télés, les cadeaux à domicile, bref rien n'est trop beau pour séduire un pays dont le pactole destiné à l'investissement s'élève à plus de 100 milliards de dollars.
De manière générale et quelle que soit sa position financière surtout quand elle vire au rouge au niveau de sa banque, l'Algérien vit quelques degrés au-dessus de sa condition.
Et dans 90% des cas à cause (ou grâce) à leurs épouses qui tiennent absolument à garder le standing devant les voisins, à faire figure devant les étrangers et donner ainsi l'impression de familles soudées, à l'abri, loin du besoin. D'ailleurs, dans le dispatching du budget – quand il y a un dispatching car ce n'est pas toujours le cas –, le dernier mot revient toujours à l'épouse, qu'elle travaille ou qu'elle soit femme au foyer. C'est, du reste, sous leur pression que nos mariages sont de plus en plus chers et même parfois hors de prix. Normal, pour la dot de leur fille, elles exigent ce qu'il y a de plus cher et de plus chic sur le marché. Que ce soit les bijoux, les robes de soirée ou la literie. Sur ce plan, les mamans ont horreur de bâcler le mariage de leur fille et aucune étiquette de magasin ne les décourage. Elles refusent de solder le plus beau jour de leur rejeton. C'est la raison pour laquelle elles dépensent sans compter. Dans certaines familles de Tlemcen et de Mostaganem, cette dot est amassée sou après sou dès la naissance de la fille, pour amortir le «choc» et le «poids» d'une telle dépense tout au long des années. Dans d'autres, très peu prévoyantes au demeurant, les parents préfèrent la politique de la cigale à celle de la fourmi.
Et, bien sûr, les frais engagés dans pareille opération font fondre, en quelques jours d'emplette, les économies d'une vie quand ils ne se font pas endetter. Et c'est ainsi que des mamans mettent à plat la bourse de leurs maris.
Mais il faut leur reconnaître une qualité ces maris ! Ils ont d'autres cordes à leur arc. La palette de leur système «D» est sans limite, et ils retombent toujours sur leurs pattes. Criblé souvent par ces dettes nuptiales et les crédits, l'Algérien fait chaque mois des acrobaties pour payer les factures les plus urgentes. Cela, bien sûr, ne l'empêche pas de dormir et même de ronfler grassement au lit tous les matins, ni même de manger ou de rire. Quels que soient le fardeau de cette dette et la façon avec laquelle il s'en acquitte, l'Algérien a désormais pris goût aux délices de la consommation tous azimuts. Il ne reviendra pas en arrière. Il ne reviendra plus en arrière. Son sort est scellé.
Mystère… n Encore une pièce à verser au débat concernant la relation de l'Algérien et de l'argent. Comment expliquer, par exemple, que dans des foyers extrêmement modestes, le père et la mère font chaque année une omra aux lieux Saints de l'islam et se paient parfois même un pèlerinage. Et pourtant, ces familles ne roulent pas sur l'or tous les jours. Pour ce cas d'espèce comme pour d'autres, il semblerait que l'apport financier des émigrés ne soit pas totalement étranger au phénomène. Mais personne n'a jamais pu quantifier cet apport à l'échelle nationale.


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