Aucun projet ne sera adopté sans l'approbation de l'autorité de régulation des hydrocarbures, c'est du moins ce qu'a affirmé le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, lors d'un séminaire dédié à la « l'étude d'impact sur l'environnement relevant des hydrocarbures ». En effet, 44 études ont été faites depuis 2007 seulement, au rythme d'une vingtaine d'études par an. La législation algérienne en la matière est basée sur plusieurs principes fondamentaux, entre autres, le principe de précaution, d'action préventive et du pollueur payeur. Ces principes, lorsqu'ils sont respectés, sont les garants d'une gestion rationnelle et efficiente des ressources naturelles. En outre, le ministre a affirmé que cette législation se décline par des exigences réglementaires, notamment en matière de régulation et de contrôle. Par ailleurs, les problèmes environnementaux liés à l'activité hydrocarbures pour dire que la préservation de l'environnement est une option stratégique qui s'inscrit pleinement dans les objectifs de la politique du secteur des hydrocarbures. Pour le ministre, cette politique sectorielle s'est traduite par l'introduction dans le système législatif relatif aux activités hydrocarbures, de dispositions spécifiques sous la forme d'un ensemble cohérent. L'engagement du gouvernement dans ce domaine s'est traduit par la loi 05-07 de 2005 relative aux hydrocarbures, consacrant dans son dispositif pas moins de 13 articles concernant le respect des règles de protection de l'environnement dans le domaine des hydrocarbures. En effet, chacun de ces articles traite de sujet particulier tel la préservation de tous les risques inhérents à l'activité pétrolière. La création de l'autorité de régulation des hydrocarbures, par cette loi qui lui confère des prérogatives de puissance publique pour la préservation de l'environnement, de sécurité, d'hygiène et de santé des citoyens. Diana Ait Oumeziane a affirmé qu'un million de tonnes de CO2 est extrait annuellement du gaz naturel produit au gisement de Krechba et enfoui dans un réservoir naturel. Le gaz extrait du gisement de Krechba, dont la teneur en CO2 est élevée, est purifié avant d'être expédié par un pipeline sur le marché, réduisant ainsi le caractère polluant de son usage au lieu de consommation . Le CO2 récupéré est comprimé à 180 bars, et ensuite envoyé dans un réservoir naturel situé à la périphérie de la zone d'extraction du gaz. Il est à noter que dans notre pays, de part l'importance stratégique du domaine des hydrocarbures et du grand nombre d'installations qui le composent, des impacts considérables sur l'environnement sont susceptibles d'être générés et y produire des répercussions négatives si une attention particulière et permanente n'est pas requise. Yazid Idir