Résumé de la 1re partie Le voyant que Ali va voir «révèle» à ce dernier que sa femme le trompe. Anéanti, le mari va retrouver son épouse pour lui demander des explications. Djamila nie tout en bloc. Devant l?insistance et l?attitude d?Ali, elle prend peur ; comme ultime recours, ce dernier lui demande de jurer sur le Coran qu?elle lui est fidèle. Offusquée, Djamila prend la décision de partir, elle se dirige vers la porte. Ce geste est considéré par Ali comme un aveu qui confirme ses doutes. Il lui ordonne une dernière fois de rester sur place et de lui fournir des réponses précises. Mais Djamila avait pris sa décision. Cette réaction exaspère le mari qui brandit alors son poignard dont la lame, à un seul tranchant, est longue de 18 cm. Le poignard dans la main, Ali va donner un premier coup à Djamila qui, touchée au niveau du rein droit, essaye d?atteindre la porte, mais elle est vite rejointe par son mari qui lui assène un second coup au niveau du rein gauche, deux autres coups lui ouvrent la chair à hauteur de l?avant-bras droit. Ali ne s?arrête pas là. Pris d?une folie meurtrière, son bras s?abat encore sur la pauvre femme, ce coup sera cependant paré, elle saisit la lame du couteau qui, étant à hauteur de sa bouche, lui balafre profondément la joue droite, une déchirure de 6 cm qui va de la bouche à la mâchoire supérieure. Le sang gicle de partout et la chambre à coucher ressemble à un abattoir. La femme n?est plus qu?une loque ensanglantée et ses râles se perdent peu à peu. Chancelante, Djamila est toujours debout, alors Ali, dans un dernier excès de sauvagerie, la tire vers lui par les cheveux et l?égorge debout, un égorgement qui a tout l?air d?une décapitation. La gorge et la trachée artère sont sectionnées, seuls quelques ligaments retiennent la tête au tronc. Ali lâche celle qui fut sa femme et la mère de ses enfants. Elle tombe au sol sur le dos. Djamila pantelante, agonise quelques secondes, puis cesse de respirer pour toujours. Ali sort de la chambre à coucher et ferme la porte. Il essuie son couteau et change son pantalon maculé de sang. Pendant ce temps, l?aînée des enfants revient au domicile familial ; là, elle trouve ses deux petites s?urs en train de pleurer. C?était l?heure de leur biberon. Elle cherche alors sa mère. En vain. Elle se met alors à l?appeler, mais n?obtient aucune réponse. Elle appelle encore, mais point de réponse, Amira n?a pas encore 14 ans quand elle va découvrir une vision cauchemardesque. Elle ouvre la porte et ses yeux voient l?image de sa mère étendue sur le dos et gisant dans une mare de sang, la tête tranchée. Amira s?agenouille devant le corps de sa mère et commence à lui parler. En vain. La petite se rend compte que sa mère est morte et se met à verser sur elle de chaudes larmes. Elle reste prostrée devant son cadavre jusqu?à l?arrivée de sa grand-mère, cette dernière fait sortir Amira de la chambre à coucher afin de l?éloigner du corps et elles partent toutes les deux avertir le père d?Ali. Avisés, les gendarmes arrêtent Ali à son domicile le 17 septembre 2002. Il sera condamné, le 18 janvier 2004, par le tribunal criminel d?Alger à la réclusion à perpétuité.