Résumé de la 30e partie n L'officier de police, déguisé en prêtre, arrête la marquise et saisit une cassette qui lui appartient. Elle tente de se suicider. Ses deux tentatives de suicide ayant échoué, elle s'adresse à un archer (policier), Antoine Barbier. — voulez-vous me sauver ? — s'il ne tenait qu'à moi… — vous le pouvez ! Elle lui fait les yeux doux. — vous me sauverez et vous ferez votre fortune ! — dites-moi ce que je dois faire. — egorgez-le ! — vous me demandez l'impossible ! — je serai à vous ! — demandez-moi tout ce que vous voudrez, mais pas de commettre un crime ! La marquise soupire. — alors, procurez-moi de quoi écrire. Au premier arrêt, il lui apporte du papier, de l'encre et une plume. Elle se met aussitôt à écrire une lettre à un de ses amants et complice, Théria. «Mon cher Théria, je suis entre les mains de Desgrais qui me fait suivre la route de Liège à Paris. Venez en hâte m'en tirer.» Elle cachette la lettre, met une adresse et la remet à l'archer. — postez-la très vite ! Mais l'archer, au lieu de poster la lettre, la remet à Desgrais. La marquise attend donc Théria mais, à la prochaine halte, il n'apparaît pas. Alors, le lendemain, elle écrit une seconde lettre. Dans cette lettre, elle apprend à Théria que son escorte n'est composée que de huit personnes qui peuvent être facilement maîtrisées par quatre ou cinq homme armés et déterminés. «Je compte sur toi pour me délivrer !» Comme elle ne reçoit pas de réponse, elle envoie une autre lettre à Théria. «Je te recommande, sur mon âme, si tu n'es point assez fort pour attaquer l'escorte et me délivrer, de tuer au moins deux des quatre chevaux et de profiter du moment de trouble que produirait cet accident pour t'emparer de la cassette et de la jeter au feu, sans cela, je serai bel et bien perdue !» Cette troisième missive, comme les deux premières, sont remises à Desgrais. Cependant, Théria, qui a appris que la marquise a été capturée, se renseigne sur son itinéraire et se poste à Maëstricht, par où l'escorte doit poster. L'escorte passe, en effet, par là et Théria essaye de soudoyer les archers. — laissez partir la marquise ! Comme il reçoit une réponse négative, il propose de l'argent. — je vous donne mille livres ! — nous refusons ! — alors, pour la même somme, remettez-nous la cassette ! Les archers saisissent leurs armes. — allez-vous-en, si vous ne voulez pas qu'on vous arrête ! (à suivre...)