Résumé de la 31e partie n La marquise de Brinvilliers écrit à une de ses relations pour la délivrer. L'homme propose de corrompre les policiers qui composent son escorte, mais ceux-ci refusent. Cependant, le Parlement de Paris qui a lancé le mandat d'amener de la marquise, décide de déléguer un de ses membres, le conseiller Palluau, pour interroger la marquise. En effet, les députés pensent qu'il faut questionner sans tarder la marquise, pour ne pas lui laisser le temps de préparer des réponses aux questions qu'on lui posera. Palluau rejoint l'escorte et se met en contact avec Desgrais. Celui-ci lui fait un compte rendu de sa mission et lui montre la cassette. — Elle cherche à tout prix à la récupérer ! La marquise, qui a aperçu la cassette dans les bras du conseiller, accourt. — Je vous supplie de la détruire ! — Nous allons procéder sur-le-champ à son ouverture ! — Alors, remettez-moi le papier qui s'y trouve ! Le conseiller secoue la tête. Il enlève les scellés et ouvre la cassette. Il y a, entre autres choses, un papier enroulé, portant ces lettres : «Ma confession». — Monsieur, rendez-moi ce papier ! Comme le conseiller le déroule, elle veut s'en emparer, mais les archers, qui la surveillent, l'en empêchent. — S'il vous plaît, détruisez ce papier ! — Je vais en donner lecture, dit le conseiller. On se rappelle que Sainte-Croix avait laissé une confession mais celle-ci a été brûlée. Quel crime, se demande-t-on, la marquise va avouer. Le conseiller commence sa lecture. «Je confesse à Dieu et, à vous mon père (il s'agit de son confesseur) un aveu complet de tous les crimes que j'ai commis». Le conseiller s'arrête et parcourt le papier. — La confession comporte sept articles. Il s'arrête encore, comme si les aveux le bouleversaient, puis reprend. — Dans le premier article, je lis : je m'accuse d'avoir été incendiaire. — Dans le second article, je lis : j'ai cessé d'être vierge à sept ans — Dans le troisième article, je lis : je m'accuse d'avoir empoisonné mon père — Dans le quatrième article, je lis : je m'accuse d'avoir empoisonné mes frères — Dans le quatrième article, je m'accuse d'avoir tenté d'empoisonner ma sœur qui est religieuse aux Carmélites. Le conseiller s'arrête. — La décence m'interdit de lire les deux articles suivants, je les résumerai donc en disant que l'accusée avoue ses débauches bizarres et monstrueuses ! Il se retourne vers la marquise. — Madame, vous avez tout avoué, dans cette confession, mais mon devoir est de vous interroger pour consigner d'autres détails. Etes-vous prête à répondre à mes questions ? — Oui, monsieur. (à suivre...)