Plus de 30 milliards de dollars sont blanchis annuellement via Internet à travers 67 pays dans le monde, a indiqué un expert égyptien. Lors d'une conférence de presse animée, hier, dimanche, au Caire, le président du Programme national de réforme législative au centre d'information du Conseil des ministres égyptiens, Fouad Djamel, a affirmé que ces statistiques ont été élaborées par les Nations unies et le Fonds monétaire international (FMI), soulignant l'impératif de promulguer une loi réprimant la cybercriminalité. A cet effet, il a fait état du nombre important de cybercrimes à l'échelle internationale, dont le phénomène de blanchiment d'argent généré par des activités illégales, appelant les universités et les centres de recherche arabes à étudier ce genre de crimes et à former des cadres dans ce domaine. Il a, en outre, précisé que la cybercriminalité se rapproche du crime ordinaire de par le motif du crime et la victime qui est généralement une personne virtuelle. Dans ce sens, il a classé le crime en trois catégories, le crime de destruction de données, d'agression de personnes et de développement et propagation de virus.