Résumé de la 50e partie n L'autopsie de Charles Lafarge révèle que l'estomac contenait de l'arsenic. Des restes de poison sont également découverts dans les potions qu'il a avalées. Le 25 janvier, le juge d'instruction Moran, accompagné de trois gendarmes, arrive au Glandier. La famille au complet vient au-devant de lui. La mère de Charles l'accueille avec une certaine hostilité. — alors, monsieur, vous venez encore chercher des indices, comme si ceux déjà recueillis ne vous suffisaient pas ! — madame, nous venons pour un autre motif ! Il regarde les membres de la famille et demande. — où est la madame Marie Lafarge ? La mère de Charles hausse les épaules. — où voulez-vous qu'elle soit ? Elle est dans sa chambre ! — et sa femme de chambre, la nommée Clémentine ? — elle doit être avec elle. — veuillez les faire venir, je vous prie ! La cousine Emma se propose d'aller les chercher. — fais vite, dit madame Lafarge mère, j'espère que ces messieurs vont nous débarrasser d'elle, au plus vite ! Emma court dans la chambre de Marie. — Marie, le juge d'instruction te demande ! — moi ? Mais que me veut-il encore ? — il vient sans doute t'interroger de nouveau ! — je lui ai tout dit… Il ne veut donc pas me laisser faire mon deuil en paix ! Elle va à la fenêtre et jette un coup d'œil. — pourquoi se fait-il accompagner par des gendarmes ? — je ne sais pas, répond Emma, effrayée. Marie met sa voilette. — il demande aussi à voir Clémentine… La femme de chambre s'alarme. — moi ? Mais pourquoi moi ? — il veut sans doute te faire témoigner contre moi ! Elle regarde Emma avec reproche. La jeune femme baisse les yeux. Marie sait qu'elle lui a subtilisé sa boîte de malachite et qu'elle l'a transmise au juge d'instruction. Mais comme d'habitude, Marie est trop hautaine pour faire des réprimandes. — puisqu'on veut nous voir, dit-elle à sa femme de chambre, ne faisons pas attendre ces messieurs ! Elle sort, suivie de Clémentine. Elles arrivent dans la cour du château. — elles arrivent ! murmure-t-on. Le juge d'instruction va vers les deux femmes. — Madame Lafarge, je vous arrête pour l'assassinat de votre époux, par empoisonnement et j'arrête votre femme de chambre pour complicité ! — je suis innocente, se contente de dire Marie Lafarge. (à suivre...)