Résumé de la 47e partie n Marie parvient, un moment, à dissiper les soupçons qui pèsent sur elle. Mais on découvre, de nouveau, des dépôts suspects dans la potion de Charles. Celui-ci meurt aussitôt. C'est la panique au château. La mère et les sœurs de Charles se lamentent, les domestiques sont effarés. Seule Marie garde la tête froide. Aussitôt le décès constaté, elle s'est retirée dans sa chambre, avec sa femme de chambre, Clémentine. On se rend compte de son absence. — où est-elle ? — elle s'est retirée dans sa chambre ! — ah, elle peut être satisfaite, elle l'a tué ! Le secrétaire de Charles s'emporte. — elle ne s'en tirera pas comme ça. — je pars pour Brive, alerter les gendarmes ! C'est le beau-frère de Lafarge qui prononce ces paroles. Tout le monde est excité, à l'exception de la cousine Emma, qui voue une certaine admiration pour Marie. Mais depuis la mort de Charles, elle se laisse également gagner par les soupçons. Elle réussit à quitter la chambre mortuaire et à rejoindre Marie. Emma est surprise de retrouver la jeune femme en train de faire sa toilette, aidée par sa femme de chambre, Clémentine. — Mon Dieu, Marie que fais-tu ? — tu ne vois pas, je fais ma toilette ! — mais ton époux vient de mourir. — justement, je dois prendre le deuil, mettre une robe noire et une voilette ! — tu sais qu'on t'accuse de nouveau ? — je m'en doutais… — sais-tu aussi qu'on a accumulé des preuves contre toi ? — on raconte n'importe quoi ! Mais le doute s'est insinué dans l'esprit d'Emma. Elle remarque la boîte de malachite dans laquelle Marie range sa fameuse gomme arabique (en fait une poudre blanche) : profitant d'un moment d'inattention de la jeune femme, elle s'en empare. — tu sais que le beau-frère de Charles est parti à Brive ? — cela m'importe peu ! — malheureuse, il est allé chercher les gendarmes ! Marie hausse les épaules. — je n'ai rien fait. Je sais que tous me détestent dans cette maison, mais ils sauront bientôt qui est le maître ici ! Elle ne dit pas à Emma qu'elle a envoyé quelqu'un chez le notaire pour qu'il lui remette le testament par lequel Charles lui léguait le Glandier. Elle ne sait pas encore que ce testament n'est pas valable puisque son défunt mari en a fait un autre en faveur de sa mère. Le bruit de la mort de Charles Lafarge se répand dans toute la région. La famille dit également que c'est Marie, la Parisienne, qui l'a tué. Au château, le jardinier Alfred, craignant qu'on ne l'accuse d'être complice, enterre, dans le jardin, la dose d'arsenic qui lui reste. (à suivre...)