Résumé de la 46e partie n La famille de Charles est maintenant persuadée que Marie empoisonne son mari. Celle-ci est avertie par un membre de la famille, la cousine Emma. La jeune femme pousse la porte de la chambre du malade. Aussitôt, la mère de Charles se redresse. — je sais de quoi vous m'accusez, mais je récuse ces accusations. Personne ne bouge. — vous voulez une preuve de mon innocence ? Eh bien, j'ordonne qu'on aille chercher le jardinier Alfred ! On va chercher le jardinier. — dites-moi, lui dit Marie, je vous ai bien chargé de m'acheter de l'arsenic ? — oui, madame ! — et pour quel usage devait servir ce poison ? — A tuer les rats ! — est-ce vous qui avez préparé la mort-aux-rats ? — oui, madame. Il m'en reste encore un peu… Marie se retourne vers sa belle-famille. — Etes-vous maintenant convaincus de l'usage qui a été fait de l'arsenic ? Ce témoignage dissipe quelque peu les soupçons, bien qu'Anna continue à parler des plats suspects. Le lendemain, l'une des sœurs de Charles, Amena, jette un coup d'œil sur un verre ayant contenu une potion que Charles venait de prendre. Il reste encore un peu de liquide. Il y a, au fond, un dépôt blanchâtre. La jeune femme interroge Marie. — c'est toi qui as préparé la potion ? — oui, dit Marie. — qu'est-ce que ce dépôt blanchâtre ? — c'est du sucre. Mais le sucre fond et le dépôt n'a pas fondu. Amena avertit les autres membres de sa famille et on se remet, de nouveau, à soupçonner Marie. — elle continue à l'empoisonner ! — il faut la surveiller étroitement ! Mais pour Charles, c'est déjà trop tard. Dans la nuit du 13 au 14 janvier, l'état de Charles empire. La tempête s'est de nouveau levée et les routes sont impraticables. On envoie quand même chercher un médecin. Cette fois, c'est le docteur Lespinasse qui se dérange. Il observe le malade et, contrairement à ses deux autres confrères, il voit dans les symptômes de Charles un empoisonnement. — ce sont les signes de l'empoisonnement à l'arsenic ! La mère de Charles pousse un cri. — j'en étais sûre ! Elle se retourne vers le médecin. — sauvez mon fils ! Mais le médecin ne peut plus rien faire. Au matin, du 14 janvier, Charles Lafarge rend l'âme, dans d'atroces souffrances. (à suivre...)