Résumé de la 45e partie n Une amie de la famille de Charles Lafarge croit que Marie empoisonne son époux. Elle l'a vue verser de la poudre blanche dans son médicament et sa soupe. La famille rejoint le malade et décide de rester à son chevet et empêcher Marie de l'approcher. — il ne faut pas la laisser entrer ! On s'interroge. — comment a-t-elle pu se procurer du poison ? On fait venir le secrétaire de Charles, Denis, et on lui fait part des soupçons. — la Parisienne est en train d'empoisonner Charles ! Le secrétaire réfléchit. — puisque vous parlez de poison, le 5 et le 8 janvier derniers, Madame Lafarge m'a envoyé, ainsi que le jardinier Alfred chercher de l'arsenic dans une pharmacie à Lubersac. — on ne le savait pas ! — le jardinier avait une ordonnance du docteur Bardou ! Mais moi je n'avais aucune ordonnance, j'ai réussi à avoir 64 g d'arsenic ! On s'en prend au secrétaire. — pourquoi lui avez-vous obéi ! — elle voulait de l'arsenic pour se débarrasser des rats ! Je ne pensais pas qu'elle allait utiliser ce produit pour empoisonner M. Charles ! La mère de Charles se tord les poignets. — Mon Dieu, cette femme est un monstre ! Elle s'agenouille devant le lit de son fils et murmure, d'une voix poignante. — Mon fils, je te conjure de ne plus rien prendre des mains de ta femme ! Mais Charles, qui geint doucement, n'est pas en mesure de comprendre ce qui se passe autour de lui. A ce moment-là, la tempête s'est levée. Un vent violent secoue les arbres, la pluie crépite sur les toits et les vitres du vieux couvent reconverti en château. L'atmosphère est lugubre et chacun sait que quelque chose de terrible est en train de se passer. La cousine Emma, effrayée par l'ambiance, quitte un moment la chambre du malade. Comme elle s'est liée d'amitié avec Marie, elle veut l'informer des soupçons qui pèsent sur elle. Elle va la rejoindre dans sa chambre. — que se passe-t-il, demande Marie, tu es tout émue ! — si tu savais ce qui est en train de se tramer ! La jeune femme comprend aussitôt que c'est sa belle-famille qui l'a prise en grippe. — que raconte-t-on encore à mon propos ? — on dit que tu empoisonnes le cousin Charles ! Elle lui rapporte les accusations d'Emma et le témoignage du secrétaire. — ma poudre est bien du sucre, quant au secrétaire, je l'ai bien chargé, ainsi que le jardinier de me procurer de l'arsenic ! Mais j'ai bien expliqué que c'est pour me débarrasser des rats qui infestent la maison ! — c'est ce que le secrétaire a dit ! — Eh bien, je vais dissiper les soupçons ! (à suivre...)