Compétition n Les projecteurs ont mis pleins feux sur les productions audiovisuelles de l'année 2008. Le feuilleton Aindama tatamaradou El Akhlaq, une coproduction algéro-syrienne, a marqué, jeudi, au Théâtre national, la 6e nuit des Fennecs d'Or, en remportant quatre trophées, et ce, pour le meilleur scénario (Samiha Saïd Khlifa), pour le meilleur rôle féminin (Kenda Henna), pour le meilleur rôle masculin (Bassem Yakhour) et enfin pour le meilleur rôle secondaire masculin (Redha Laghouati). El Badhra 2 a, de son côté, été doublement distingué dans les catégories meilleure réalisation (Mohamed Hazourli) et meilleur montage (El-Hachemi Meliani et Zahir Louari). Kouloub fi siraâ a, également, remporté deux prix : d'une part pour la meilleure musique (Saïd Bouchelouche) et, d'autre part, pour le meilleur rôle secondaire féminin (Nassima Chems). Le Fennec d'Or de la meilleure photo – ou image – est revenu à Achouak el-madina (Ahmed Massaâd). Il est à noter que le prix du meilleur décor et le prix spécial jury, traditionnellement décernés, ont été, pour cette présente édition, retenus. Par ailleurs, un hommage a été rendu à l'actrice égyptienne Boussi et à l'acteur syrien Bassem Koussa qui, tous les deux, étaient les invités d'honneur. Un hommage a été, également, rendu à la comédienne connue sous le nom de Khalti Doudja, décédée l'année dernière juste après s'être admirablement et authentiquement distinguée dans le feuilleton du mois de ramadan, à savoir Djemaï Family de Djaâfar Gacem. Khalti Doudja, comme tout le monde se plaît à l'appeler, n'a malheureusement pas eu de prix posthume, mais juste un rappel à travers l'image et le discours. La présidence du jury pour cette présente nuit des Fennecs d'Or, est revenue à la productrice et réalisatrice Yamina Bachir Chouikh, auteure du film Rachida. Elle a expliqué, au début de la cérémonie, que «le jury a essayé d'être le plus impartial possible». Parmi les membres de ce dernier, on peut citer, à titre d'exemple, le romancier Djilali Khalas, le comédien Larbi Zekkal, le journaliste et scénariste Djamel Merdaci, et Leïla Houas, directrice des archives et des documents au sein de la télévision. Cette année, la 6e édition des Fennecs d'Or, animée pour la deuxième année consécutive – mais sans les couacs de l'année dernière – par Soraya Bendimered, est passée presque inaperçue. Ainsi, et contrairement aux éditions précédentes où l'événement s'étalait sur plusieurs jours, et ce, à travers un colloque dans le somptueux hôtel de la capitale (Sheraton), des ateliers de formation et de création et un mégagala artistique à la Coupole, animé par l'une des grandes figures de la chanson arabe, cette célébration des productions audiovisuelles nationales s'est faite dans la sobriété et la retenue.