Ce sont les questions relatives au dialogue en cours entre le Chef du gouvernement et les représentants du mouvement des ârchs, aux péripéties politico-juridiques qui concernent le mouvement des redresseurs, aux garanties de transparence et de régularité des prochaines élections qui se sont le plus imposées lors de la conférence de presse organisée, tard dans la nuit de dimanche, par le ministre de l?Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni.D?abord concernant les perspectives de règlement de la crise en Kabylie, le ministre de l?Intérieur a conseillé aux journalistes de ne pas précéder les événements et «d?attendre la fin de ce dialogue qui n?est pas pas terminé» pour pouvoir porter des jugements. Quant aux doléances du fameux groupe des 10+1 relatives au départ du gouvernement actuel, le ministre s?est demandé : «Qui va garantir que le futur gouvernement garantira les élections ?». Il a aussi ressassé qu?en cas de fraude dans ce scrutin, ce sont «les représentants des partis dans les bureaux de vote qui en seront responsables». Au passage, Zerhouni a ironisé sur la lettre qu?il vient de recevoir, émanant d?un candidat à la candidature et qui tout en lui «contestant» selon lui, «certaines de ses attributions», lui demandait d?agir. A la question de savoir pourquoi les services de l?Intérieur ont facilité grandement la tenue du congrès des «redresseurs» du FLN, M. Zerhouni a avancé trois arguments pour l?octroi de l?autorisation. «Nous avons reçu, a-t-il dit, un groupe significatif de militants du FLN», «Nous avons appliqué un seul mécanisme celui de la loi» et «Nous avons tenu compte de la réalité et de la rationalité». Sur le plan économique et sans entrer dans les détails des chiffres par secteurs d?activité relatifs au développement de la wilaya de Tiaret, le ministre de l?Intérieur a indiqué que cette dernière va recevoir une enveloppe financière d?environ 6,235 milliards de dinars afin de poursuivre le mouvement de relance dans la région. Enfin, une question a été posée au ministre sur le devenir du fameux projet de complexe de Bouchekif Fatia (une usine de montage de voitures en partenariat avec les italiens) datant des années 1980. M. Zerhouni a estimé que «ce projet est venu à contretemps. Il devait se faire dans un marché protégé, mais l?ouverture économique du pays a poussé le partenaire italien à l?abandonner». Toujours est-il que, d?après lui, «c?est encore un contentieux entre les deux parties». «Il sera discuté en Conseil interministériel».