Le procès d'Abdelkahar, fils d'Ali Belhadj, et de 9 autres coaccusés formant un groupe qui activait sous l'autorité de katibat Ennour, implantée à Sidi Ali Bounab, poursuivis notamment pour appartenance à un groupe terroriste armé, homicide volontaire et enlèvement avec demande de rançon s'est ouvert ce matin au tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou. Dans la salle d'audience était présent Ali Belhadj, le numéro 2 de l'ex-FIS. Au box des accusés, deux détenus, Saâdi Abdelhakem alias Abou Moussab et Chellili Youcef alias Youcef Intik. Saâdi Abdelhakim né en 1977 à El-Harrach (Alger), le premier à passer à la barre, n'a pas nié son appartenance audit groupe où activaient également des terroristes notoires tels que Mouloud El-Fermache, Abou Tourab, Abou Soufiane... Il dira qu'il a rejoint les maquis terroristes durant le ramadhan 2006 grâce à un repenti dit Abdellah qui l'a conduit dans une casemate sise dans la forêt de Boghni. Tout en avouant avoir eu une kalachnikov, il niera avoir participé aux attentats commis, reconnaît-il devant le juge, par son groupe dont celui contre le wali de Tizi Ouzou à Aïn El-Hammam, enlèvement d'un employé de Djezzy... Au moment où nous mettons sous presse, le procès se poursuit. Nous y reviendrons.