La police d'Hartford, Connecticut, a arrêté Matthew Steven Johnson, 39 ans, pour les meurtres de trois femmes de cette ville. Johnson a passé la moitié de son adolescence dans des maisons de correction. En juin 1982, à 19 ans, il a violemment battu un gardien dans la cathédrale Saint-Joseph d'Hatford et a été condamné à 10 ans de prison. Il est sorti avant la fin de sa peine et, en juin 1988, il a été condamné à 35 mois de prison pour agression. Entre 1988 et 1990, Johnson s'est attaqué à des femmes dans la rue. Le 10 octobre 1990, il a été accusé de viol : il avait sauté sur une jeune femme par derrière, l'avait traînée derrière des buissons et l'avait violée durant deux heures en la menaçant de la tuer si elle criait. Il a de nouveau été condamné à 10 ans de prison, mais il n'en a fait que trois ! Il a néanmoins été inscrit dans le fichier des agresseurs sexuels et son ADN a été prélevé. Le 17 septembre 1992, il a été condamné à trois ans de prison pour cambriolage. En septembre 1998, il a déménagé à Gainsville, en Floride, pour y vivre avec son frère jumeau, Mark Johnson. Il n'y est resté que trois mois. Il est revenu à Hartford, mais il n'a pu garder un emploi stable à cause de ses problèmes de drogue. En juin 1999, Johnson a trouvé un emploi de cuisinier au Burger King de Bloomfield, une ville voisine. C'est durant ce même mois que le corps de Roberts a été découvert sous le porche d'un immeuble à Hartford. Les enquêteurs pensent que Johnson l'a tuée, mais ne possèdent pas de preuves solides. Le 16 avril 2000, le corps d'Aïda Quinones, 33 ans, a été découvert près de Capitol Avenue, à Hartford. Le 25 avril 2000, la police d'Hartford a envoyé du sperme, prélevé sur le corps d'Aïda Quinones, au laboratoire d'Etat. Ces prélèvements ont été congelés et jamais étudiés... parce qu'il n'y avait pas de suspect ! Le 29 août 2000, le corps de Rosalie Jimenez, 33 ans, a été trouvé sur Cedart Street, dans un bâtiment abandonné. Le 22 juillet 2001, le corps d'Alesia Ford, 37 ans, a été découvert près de Myrtle Street. En septembre 2001, grâce au registre des agresseurs sexuels, le laboratoire d'Etat a conclu que l'ADN du sperme trouvé sur le corps de Quinones correspondait à celui de Johnson. La police a obtenu un mandat d'arrêt contre Johnson, mais n'est pas parvenu à le trouver. Le 13 janvier 2002, la police est parvenue à arrêter Johnson, pour les meurtres de Ford et Quinones, au refuge de l'Immaculée Conception. Le 19 juin 2002, Johnson est également accusé du meurtre de Rosalie Jimenez car son ADN correspond à celui du meurtrier de la jeune femme. Aïda Quinones, Rosalie Jimenez et Alesia Ford étaient toutes les trois sans abri et avaient des problèmes de drogue et/ou d'alcool. Elles ont toutes été battues à mort et leur crâne a été fracassé. Les meurtres ont eu lieu l'été, lorsque le refuge pour sans abri où vivait Johnson était fermé.