Précision n Lancé depuis hier, date d'ouverture de la saison estivale, le plan Delphine-2009 prendra en charge «les spécificités de chaque région». Ce plan, a précisé le colonel Ayoub en marge des manœuvres régionales Terga-2009, prendra en considération, également, «la qualité et la nature de la criminalité en mettant à profit les enseignements et les indicateurs tirés des précédents plans». Depuis l'instauration du plan permanent pour la saison estivale Delphine bleu, la Gendarmerie nationale ne cesse de l'adapter et de le perfectionner, a-t-il souligné, ajoutant que l'objectif de ce plan est «la création de conditions propices à la sécurisation de l'environnement et des voies de communication nécessaires au bon déroulement de la saison estivale». La présence préventive et dissuasive permanente des Gendarmes, a-t-il poursuivi, combattra les agressions et les criminalités sur la voie publique, les lieux de loisirs et de regroupement de familles. La Gendarmerie nationale est chargée de sécuriser, durant cette période estivale, 241 plages du pays, soit 77% du nombre global des plages autorisées à la baignade. Les moyens mis en place progressivement seront renforcés par des unités spécialisées (équipes cynophiles, formations aériennes, notamment). Par ailleurs, le commandement régional de la Gendarmerie nationale a effectué, hier, lundi, à la plage de Sassel (Aïn Témouchent), des manœuvres régionales regroupant plus de 900 gendarmes appartenant à six escadrons de l'Ouest. Selon le lieutenant colonel Azzi Amar, chef du bureau des unités d'intervention, cette opération qui «couronne le plan d'action élaboré, en début d'année, par le commandement régional d'Oran», vise à la préparation des unités d'intervention pour «l'accomplissement, dans les meilleures conditions, de leurs missions». Ces manœuvres intitulées Terga-2009, se sont déroulées en trois phases, liées chacune à une mission bien précise de la gendarmerie, dont, entre autres scénarios, l'élimination d'un groupe terroriste ou encore la libération d'un otage. Ces manœuvres de fin d'année améliorent, selon leurs organisateurs, «la cohésion entre les différents escadrons d'intervention» et «permettent aux états-majors opérationnels de se perfectionner sur le plan de la couverture des opérations». Elles ont été précédées d'un bivouac de deux semaines marquées par l'organisation de 38 heures d'entraînement de combat, 20 heures d'exercices de tir et 14 embuscades nocturnes.