«Six cas de Malaria ont été enregistrés en Algérie» a affirmé hier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, en marge de la visite de travail qu'effectue le Premier ministre, dans la wilaya d'Adrar. A leur retour du Burkina-Faso, plusieurs supporters ont été isolés à l'hôpital d'El-Kettar pour éviter la contamination et afin que des diagnostics soient établis. Un décès a déjà été enregistré. Celui d'un cameraman de la télévision algérienne. Cette contagion est elle due à un manque de prévention de la part des pouvoirs publics ou à une négligence de la part des voyageurs ? Suite à ces circonstances, le ministre de la Santé, a décidé de constituer une commission d'enquête pour définir les causes des cas de paludisme recensés dans plusieurs régions du pays. «L'enquête sur les causes de contagion se poursuit toujours et ses résultats seront annoncés jeudi (aujourd'hui)», a annoncé M. Boudiaf. Par le passé, «l'Algérie a pu éradiquer cette maladie contagieuse grâce aux moyens consacrés par l'Etat», a-t-il souligné, ajoutant que c'est plus «difficile de maîtriser cette maladie quand elle provient d'un autre pays». Ainsi, le ministre de la Santé a appelé les services épidémiologiques à redoubler d'effort pour prévenir et sensibiliser les citoyens sur ce type de maladie. La malaria est une maladie infectieuse due à un parasite propagé par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles. En Algérie, un traitement préventif incommodant contre le paludisme est proposé sous forme de comprimés pour les personnes qui se déplacent dans les pays où le risque sanitaire est élevé. Il doit être suivi avant le déplacement, pendant le séjour, et après le retour. Ce traitement possède de nombreux effets secondaires. Il peut provoquer des palpitations, des vertiges et des nausées. En outre, les mesures de protection contre les piqûres de moustiques ne doivent pas être négligées, il faut entre autres éviter de sortir à la tombée du jour et enduire les vêtements d'un insecticide. R. A.