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Un petit effort pour les métiers d'arts de la culture urbaine
Des touches artistiques sont introduites dans les infrastructures publ
Publié dans La Tribune le 20 - 11 - 2013


Malik Boumati
Les dégâts causés à l'aspect architectural et urbanistique des villes de la wilaya de Tizi Ouzou sont énormes, et il faudra beaucoup de temps et beaucoup de moyens pour pouvoir atténuer un tant soit peu la défiguration qu'elles
ont subie depuis plus de vingt ans. Au chef-lieu de wilaya, les centaines, voire les milliers de bâtisses érigées sauvagement, notamment durant les années de feu et sang que l'Algérie a connues durant les années quatre-vingt-dix, ont donné un caractère irréversible à l'anarchie urbanistique, au point où les citoyens ne voient aucune solution susceptible de remédier au massacre.
Depuis au moins une dizaine d'années, les responsables de l'Etat n'ont cessé de dénoncer cette situation, mais cela n'a pas empêché le massacre de se poursuivre, notamment dans les extensions de la ville, du nord au sud et de l'est à l'ouest. De tous les côtés, des bâtiments carrés hideux agressent la vue du passant. Les auteurs de ce massacre et leurs complices dans l'administration ont même trouvé le moyen d'ériger des bâtisses hautes de plusieurs étages au milieu des villas qui écument la périphérie du centre-ville.
Ces dernières années, un effort, louable certes mais insuffisant, est fait de la part des pouvoirs publics dans le choix des études proposées surtout pour les
infrastructures publiques. C'est ainsi que les sièges des différentes directions de wilaya réalisées récemment à Tizi Ouzou sortent de plus en plus du cachet
hideux que l'on donnait aux infrastructures publiques dans le temps. Le verre et le marbre est par exemple omniprésent dans la réalisation de ces bâtisses
agréables à voir, signe de la présence au sein des bureaux d'études de personnes spécialisés dans le design ou dans le graphisme.
Dans le même ordre d'idées, la forme carrée des bâtisses disparaît aujourd'hui des infrastructures nouvellement réalisées, au grand bonheur des rues et ruelles de la ville des genêts qui a subi tant de dégâts architecturaux et urbanistiques. En fait, ce sont les métiers artistiques de la culture urbaine qui retrouvent petit à petit leur place à Tizi Ouzou, même si c'est avec une lenteur aussi grande que la vitesse avec laquelle la ville a été défigurée de bien des façons.
Effectivement, les pouvoirs publics semblent décidés à améliorer un tant soit peu l'image de Tizi Ouzou en matière de construction de certains équipements publics, notamment les écoles et les sièges de certains organismes publics comme le Théâtre régional Kateb-Yacine et le futur musée régional de l'archéologie et des arts. L'on se rappelle de certaines sorties du wali de Tizi Ouzou, insistant à chaque fois sur la qualité des matériaux utilisés dans les finitions, suggérant souvent le verre et le marbre «parce que la bâtisse doit être agréable à la vue». C'est indéniablement une nouvelle politique des pouvoirs publics qui, forts d'une manne financière considérable, ont décidé faire un effort dans l'amélioration du cadre de vie, coïncidant avec les dernières mesures prises récemment dans le cadre de la politique environnementale, au lendemain notamment de la rencontre que les autorités ont appelée «Etats généraux sur l'environnement».
Et dans le sens de cet effort en direction du beau architectural et urbanistique, les pouvoirs publics doivent mettre la main à la poche, en mettant fin à l'une des politiques ayant encouragé la laideur urbaine, en l'occurrence celle du moins disant qui oblige les bureaux d'études à faire un travail bâclé quand il s'agit de soumissionner pour des projets publics. Et ce changement qui fait émerger un peu partout à Tizi Ouzou, mais aussi en Algérie, des bâtisses constituant des joyaux architecturaux qui brisent la laideur ambiante dans tous les quartiers où ils sont érigés. Cela dit, pour le cas de Tizi Ouzou, les paysagistes n'ont plus de place dans la mesure où les espaces verts sont rares, victimes de la bétonisation effrénée de la ville en vigueur dans les décennies 1990 et 2000. Il reste encore de l'espoir avec les nombreux projets en cours de réalisation ou en voie de lancement au niveau de la ville nouvelle d'Oued Falli, que les pouvoirs publics veulent comme un pôle d'excellence. Reste à savoir si les paysagistes, les designers, les graphistes, les artistes monumentalistes et autres architectes d'intérieur qui forment l'armée des métiers artistiques de la culture urbaine, seront de la partie dans la conception, mais surtout la réalisation de tous ces projets. L'avenir proche le dira de façon concrète.
M. B.


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