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Amar Ghoul veut donner un nouvel essor au transport en commun
Le ministre des Transports inspecte les établissements de formation
Publié dans La Tribune le 27 - 11 - 2013

Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a fait part hier, lors d'une visite d'inspection dans les entreprises de son secteur, de son souhait de révolutionner le secteur de la voie ferrée. Il a affirmé vouloir transformer l'Institut supérieur de formation ferroviaire (Isff) en une grande école nationale de transport. «Nos ambitions sont grandes. Nous voulons faire de l'Isff une grande école nationale pour le transport, qui réponde aux normes internationales, comprenant différentes filières et spécialités. Ainsi, les étudiants seront formés selon les besoins de la nation en matière d'ingénieurs spécialisés dans le transport terrestre, maritime ou aérien. Nous devons arrêter de former des généralistes et approfondir dans les spécialités», a souligné
M. Ghoul lors de sa visite à l'Isff, indiquant que les élèves devront passer un concours pour intégrer cette école. Le ministre a recommandé aux enseignants et à l'administration de permettre aux étudiants de bénéficier d'une formation sur le terrain afin de concrétiser leur apprentissage. «Nous devons être plus souples pour permettre aux personnes d'étudier et de travailler en même temps. L'école devra signer des conventions avec plusieurs entreprises du domaine du transport, et de ce fait, l'élève pourra bénéficier d'un stage dès sa 4e année et recevoir un présalaire. Il sera employé en 5e année et son mémoire de fin d'études nécessitera un projet concret pour ce faire», a exhorté le ministre, ajoutant la nécessité de moderniser la formation, et qu'elle soit de qualité afin d'avoir des experts aptes à réaliser des projets d'envergure. «Nous devons former des personnes capables de construire leur propre pays, pour ne plus avoir recours aux étrangers et payer cher en devises pour une moindre petite expertise ou pour un travail de maintenance», a-t-il relevé. Il a également appelé les professeurs à bénéficier, eux aussi, de formations à l'étranger afin de se mettre à niveau et d'actualiser leurs connaissances. En outre, le premier responsable a affirmé avoir pour objectif de donner un nouvel essor au transport ferroviaire et qu'il aspire à construire une ligne à grande vitesse (LGV) électrique. «Je veux une vision ambitieuse et futuriste de la part de l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif). Une vision qui peut changer radicalement l'image de l'Algérie concernant ce secteur. L'Etat a consacré un budget conséquent de plus de 2 600 milliards de dinars à l'Anesrif. Si nous continuons sur cette lancée, notre ligne ferroviaire parcourant 12 500 km à travers le territoire national sera la plus grande dans le monde arabe», a-t-il souligné. Selon Amar Ghoul, le train peut être une excellente alternative pour le transport des marchandises et des citoyens, permettant de diminuer le trafic routier particulièrement celui des poids lourds, souvent responsables de la défectuosité de la chaussée. «Nos routes sont saturées, le chemin de fer avec les autres moyens de transport en commun peuvent être une bonne alternative aux déplacements des personnes, tout en préservant l'environnement et donc la santé des citoyens.» Par ailleurs, concernant le Centre national des permis de conduire (Cenapec), plusieurs problématiques ont été soumises au ministre des Transports, notamment à propos de la méthode employée dans l'obtention de la fameuse carte rose.
M. Ghoul a, pour sa part, donné comme consigne de consacrer des salles et des circuits aux examens de conduite, afin d'éviter qu'il y ait une connivence entre l'examinateur de l'auto-école et l'apprenti. «Il faut uniformiser, régulariser et inspecter l'apprentissage des personnes désirant obtenir le permis de conduire et être strict avec les auto-écoles s'agissant des heures de formation. Il faut savoir que 95% des accidents sont provoqués par les conducteurs. Il est immédiat de trouver des solutions susceptibles de remédier aux problèmes que connaît le réseau routier en ce moment», atteste-t-il, tout en insistant sur la nécessité de former des examinatrices à travers le territoire national, mais aussi la construction d'un siége national de la Cenapac apte à appliquer les engagements pris. Le ministre a également rappelé qu'il annoncera d'importantes mesures lors des grandes assises nationales des transports qui se tiendront le 3 et le 4 décembre prochain.
R. A.
Précisions du Pr Farida Skander au sujet de l'étude Breathe
L'étude Breathe, initiée par les laboratoires GSK, a été annoncée en mars 2010 en tant que projet d'étude épidémiologique sur la Bpco qualifiée comme étant «la première étude consacrée à cette maladie en Algérie» et ce, à la fin du congrès de pneumologie, au cours duquel les résultats définitifs de la véritable première étude sur ce sujet ont été présentés devant des centaines de médecins algériens et des experts étrangers.
Notre étude qui était à cette époque la seule menée aussi bien au Maghreb qu'au Moyen- Orient a été financée par le ministère de la Santé publique dans le cadre d'un projet de recherche et publiée en janvier 2011 dans La littérature médicale*.
Malgré cette publication et la soutenance publique d'une thèse, l'étude Breathe, menée à partir d'un call center, est et demeure, au fil des interviews et selon ses investigateurs, l'unique étude sur la Bpco en Algérie, puisque depuis le 20 novembre tous les journaux algériens reprennent la phrase suivante : «C'est la première fois que le véritable fardeau que représente la Bpco est quantifié.»
Cette phrase étant la phrase de trop, je décide d'informer la communauté médicale et les autorités sanitaires de l'inexactitude de cette annonce.
En effet, nous avons déjà évalué depuis plus de trois ans la prévalence et la gravité de la Bpco grâce à l'étude «ménage» menée auprès d'un échantillon représentatif de la population de la wilaya d'Alger au cours de laquelle 1 800 personnes interviewées ont bénéficié de plusieurs spirométries successives (mesure du souffle), seul examen permettant actuellement de poser le diagnostic de la Bpco avec certitude et d'évaluer sa répercussion sur la fonction respiratoire c'est-à-dire sa gravité. Cette étude, qui a utilisé des méthodes diagnostiques strictes (méthodes et matériels validés) définies par les guidelines, met la maladie à 9,2% chez les plus de 40 ans, soit à un niveau identique à celui retrouvé dans le monde (9 à 10%) sachant que cette maladie représente les conséquences du tabagisme des années 80 (période à laquelle les patients Bpco actuels étaient de jeunes fumeurs) où 62% des hommes étaient fumeurs dans la wilaya d'Alger**.
Ce travail de recherche initié et réalisé par nous même et financé par notre ministère de la Santé publique nous libère d'un potentiel conflit d'intérêt.
*Rev Mal Resp 2011(28); 32-40.
** Rev Epidém Santé Pub 1989 ; 37 : 143-8.


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