La signature de la convention-cadre a eu lieu en présence des ministres du Travail, Mohamed Benmeradi, et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi. Les principaux objectifs visés par cette convention-cadre sont, selon un communiqué du ministère du Travail, l'information, l'accompagnement et le soutien des jeunes entrepreneurs. Pour le volet information, il est question de diffuser auprès des postulants à la création d'entreprises devant activer dans l'un des deux domaines de la pêche ou de l'aquaculture, les informations sur les dispositifs Ansej et Cnac ainsi que les avantages spécifiques consentis à ces deux domaines. Il est également prévu de travailler à la valorisation des expériences dans ces deux domaines d'activités auprès des jeunes porteurs de projets. Quant au chapitre de l'accompagnement, la convention prévoit la mise en place d'un cadre de concertation et de partenariat pour la promotion de la microentreprise, l'accompagnement des jeunes promoteurs durant tout le processus de création de la microentreprise. S'agissant de la mise en œuvre de la convention-cadre, elle sera prise en charge par un comité national mixte constitué des cadres des administrations centrales et des organismes sous tutelle des deux ministères. Ce comité national aura des démembrements locaux qui seront constitués par les représentants des deux secteurs et des structures locales. Au 31 décembre dernier, 1 018 projets ont été financés dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture par les dispositifs Ansej et Cnac, pour un investissement de plus de six milliards de dinars et un potentiel d'emplois de 4 730 postes. Par ailleurs, lors d'une réunion d'évaluation trimestrielle de la mise en œuvre de la stratégie de son secteur, M. Ferroukhi a indiqué, hier, que le système d'accompagnement de l'investissement productif dans la pêche et l'aquaculture (Saipa) qui vise à orienter les jeunes investisseurs dans la pêche et les ressources halieutiques est désormais opérationnel. «Désormais, le climat général d'investissement sera réhabilité grâce à ce nouveau système visant à intégrer l'économie de la pêche et de l'aquaculture dans l'économie nationale», a ajouté le ministre cité par l'APS. Le Saipa est devenu opérationnel après la signature l'année dernière de plusieurs conventions entre le ministère et les différents dispositifs de soutien et de financement dont l'agence nationale pour la gestion des microcrédits (Angem), l'agence de développement social (ADS) et la banque Badr. Le secteur a procédé également au recensement des activités répondant aux besoins des professionnels et porteurs de projets, à la formation des accompagnateurs afin d'orienter les porteurs de projets. Les principaux domaines visés par le Saipa sont le renouvellement et la modernisation de la flottille de pêche, le développement de l'aquaculture marine, l'organisation et le développement du système de commercialisation des produits de la pêche ainsi que le développement des moyens de production et de soutien à la production (industries de pêche, transformation, froid, construction et réparation navale). Ce système donne la priorité au soutien indirect, privilégie l'accompagnement technique, la formation et les assurances et facilite l'accès aux différents dispositifs de soutien et d'accompagnement existants. H. G.